Première
publication 2021
2. Chasser les idées reçues sur la
climatisation réversible
3. Asthme, allergènes et inertie
6. Quantifier le besoin en chauffage
18. La durée de vie d’une
climatisation en mode chauffage.
19. Achetez une climatisation au poids
23. Interface et programmations
25. Les consommations constatées
27. Mes conseils pour la climatisation
28. le bilan chauffage par
climatisation
29. Economie
sur le chauffage de l’eau chaude sanitaire
30. Choisir un chauffe-eau
thermodynamique ou CET
33. Avec le LG WH20S, j’ai le oui
phi !
35. Mesure de COP approximative
36. Equilibrage électrique de la
maison
38. Recuperateur de chaleur d’eau
grise ou DWHR
39. EDF, les heures creuses et l’abonnement
40. Suivre sa consommation en ligne
43. Conseils à ceux qui construisent
ou rénovent
Ecrit
2020
Bonjour
Si vous arrivez sur ces lignes, c’est
certainement que vous vous interrogez autour des économies d’énergie sur une maison
toute électrique. Je ne prétends pas tout savoir, mais je peux juste partager
ce que des heures passées à comprendre m’ont permis d’acquérir.
En premier lieu sur la pertinence d’un
chauffage uniquement par climatisation réversible. Ensuite sur le dimensionnement
du produit à adopter. Si je ne peux apporter toutes les réponses à votre propre
cas, j’ai la possibilité de partager ma méthode de sélection, et de vous faire
un retour d’expérience de mes calculs et
essais.
En second lieu sur la pertinence et la
sélection d’un système d’eau chaude économe tel un chauffe-eau thermodynamique
ou un récupérateur de chaleur sur les eaux grises de douche (DWHR ou drain water heat recovery en anglais).
En troisième lieu sur la pertinence de
brider à 50% le fonctionnement de la VMC pour
conserver les calories dans le bâti, et ce sans perturber l’aspect sanitaire de
la maison, voir d’opter pour un pommeau de douche à économie d’eau (6 l/min),
et donc aussi à économie de chaleur : moins 6 kW vis à vis d’un 9 l/min.
La climatisation réversible d’une
maison de 100m2, RT2005 électricité (2010), sur Lyon sud, bâti tout électrique
avec une facture initiale annuelle de 1600€ d’électricité (9400 kW.h), c’est,
pour un montage à 1100 €, un gain d’environ 3000 kW.h, ou 450 €/an, (pour 100m2
traités) en chauffage et une dépense en climatisation de 17 €/an (pour 50m2
traités). C’est donc, une rentabilité sous 2 à 3 ans, un coût sans commune
mesure avec le remplacement des radiateurs, la mise en place d’un chauffage
central ou l’installation d’un poêle. C’est un meilleur confort thermique que
des convecteurs tout en améliorant la qualité de l’air intérieur.
Le chauffe-eau thermodynamique seul,
c’est, pour une famille de 4 personnes ayant un cumulus électrique (2400 kW.h
ou 370 € par an), c’est un gain de l’ordre de 1500 kW.h ou 200 € (en douche à 6
l/min) à 290 (douche à 9 l/min) pour un montage à 1100 €, un retour sur
investissement sous 4 à 5 ans.
Quand au récupérateur de chaleur, c’est
à ce jour en cours de conception mais les modèles commerciaux permettent une
récupération de 70% sur la chaleur de douche soit quasi l’équivalent au chauffe
eau thermodynamique : 1500 kW.h ou 230 € (mais je compte bien faire
mieux). Sa conception simpliste et son efficacité seront abordées dans un
second temps.
Le bridage de VMC
(hygroréglable) à 50% c’est un gain annuel de 60 € en chauffage à effet joule
(15 € sous climatisation), et avec un investissement de la même grandeur, une
rentabilité des la première année. Mais c’est surtout une énorme économie de
puissance (11%) les jours les plus froids. Gain de puissance qui aide à
minimiser le dimensionnement de la climatisation.
L’usage d’un pommeau de douche à
économie d’eau à 5€, c’est, pour 4 par an, un gain de 160€ : 100€ d’économie
d’électricité pour l’eau chaude et 11m3 d’eau non utilisé (60€). Un produit
rentabilisable donc en 11 jours !
L’aspect des capteurs solaires
photovoltaïque sera traité plus tard, car, aujourd’hui, les panneaux continuent
à évoluer fortement en puissance/m2 et il y a lieu d’attendre la maturité de
ces systèmes pour s’engager à long terme.
En 2018, j’ai acheté une maison toute
électrique et je me suis fixé l’objectif de diviser par 2 la facture
d’électricité, pour moins de 2500€ d’investissement, sans perdre en qualité de
vie. L’objectif étant réussi, le net étant quasi vierge de tout cheminement,
d’un dimensionnement énergétique fait à partir des données EDF et du DJU, je vous propose de réaliser vous même cette opération
en se basant sur les calculs que j’ai appliqués à mon habitat. Néanmoins, je
vous invite aussi à vous méfier de mes chiffres. Les années toutes électriques
à effet joule (2018 et 2019) seront comparées aux données avec climatisation
réversible (depuis 2020) et CET (2021) ; or le coronavirus avec le
télétravail est passé par la, a fait changer nos habitudes, telles beaucoup
plus de temps à la maison, donc de repas, d’électroménager et de chauffage sur
2020/2021. Donc ne pas voir dans les chiffres autre chose qu’une tendance
notable mais manquant de précision. La climatisation est certainement au-delà
d’un COP de 4,5 (le coefficient de performance, c’est à dire un rendement de
450% ; calcul 2020), certainement vers 5 (calcul 2021), mais la seule
méthode de calcul à ma portée, la comparaison avec 2018/2019, ne me permet pas
d’avoir une grande précision.
La maison toute électrique date des années 70, de la
volonté de l’État d’assurer le débouché de la production des centrales
nucléaires par une très forte consommation d’électricité des particuliers. La
puissance publique a encouragé les ménages français, notamment les plus
modestes, à opter pour le chauffage électrique et le chauffe eau à effet joule
(électrique à résistance), à s’enfermer dans une addiction au kW.h. Avec comme
corollaire aucun effort de réduction de la consommation électrique, et, pour
les clients, une condamnation à voir les factures d’électricité monter
constamment, tant sous le vieillissement de l’isolation que par l’augmentation
du kW.h (notamment en taxes). Quand ce n’est pas le kW.h, c’est l’abonnement
qui flambe. Et ce n’est pas le compteur Linky qui engendrera un changement de
cap...
Au-delà de l’offre d’électricité
« plus verte » ou alternative à EDF (gain de 3% à 10% sur le kW.h en
temps normal), une maison toute électrique n’offre que peu d’alternative en
chauffage ou en chauffe-eau. Passer à une autre énergie engendre de casser le
bâti pour faire passer des tubes, avec à la clef des coûts astronomiques. Opter
pour les chauffages électrique à inertie sèche engendre un coût conséquent (500
€ pièce pour du radiateur lourd, donc à forte inertie) pour seulement
bénéficier du tarif d’électricité nocturne qui génère une économie limitée
(12,5% vis à vis du tarif de base) et subir l’inconfort du manque de chauffe
durant le temps de vie. Opter pour un chauffe-eau solaire engendre des couts
d’implantations excessifs.
La question se pose de faire évoluer
cette maison toute électrique vers un système de chauffage moins énergivore et
donc moins couteux, vers un chauffe-eau plus sobre. Plusieurs solutions
existent. Et la climatisation réversible, tant par une mise en place
nécessitant peu de travaux que par sa frugalité énergétique, offre une
alternative intéressante. En ce d’autant plus qu’elle n’émet pas la bête noire
du moment : le CO2. Encore faut-il
être en mesure de bien dimensionner son installation et de réaliser le choix
pertinent d’un produit suffisant et fiable. Le chauffe-eau thermodynamique et
le récupérateur de chaleur de douche, avec des rendements équivalents (COP 3 ou
rendement de 66%) mais des prix de 4 à
1, sont à étudier.
Aborder l’énergie sur une maison toute
électrique, c’est un peu traiter d’une légende urbaine : on la ressent
mais on ne la voit pas, elle se calcul mais tend à s’échapper quand on pense
l’avoir capturé, on entend dire tout et son contraire. Certains lecteurs
n’aiment pas les mathématiques, pourtant il faudra bien y passer pour connaitre
tant l’étendue du problème que pour y trouver des solutions. Promis on fera des
mathématique à la fois simplistes (prioriser sur le DJU)
et suffisants pour déjà séparer l’ivraie du bon grain.
2. Chasser les idées reçues sur la climatisation réversible
Chasser les idées reçues se révèle nécessaire tant nombres
de choses sont écrites sur les climatiseurs, dans toutes les directions,
laissant une impression confuse au premier abord.
Climatiser une habitation coute cher en
électricité. Faux, climatiser
raisonnablement 50m2 (RT2005 électricité- Daïkin FTXZ25N)
du 1 juin 2020 au 30 septembre 2020 m’a couté 17€ d’électricité (9€ en 2021 et
son été pourri). Sur l’année la climatisation de
Les climatiseurs ont mauvaise presse,
sont largement décrit comme un gouffre économique. En lissant sa consommation
sur une année, en s’en servant de moyen de chauffage, l’appareil décrit comme
énergivore engendre en réalité une économie considérable sur la facture
d’électricité sans émettre de CO2. Il est aussi respectueux de l’environnement
que du porte-monnaie. Alors que l’explosion de la facture d’électricité souvent
mise en avant, ma climatisation réversible se traduit par un gain annuel de l’ordre de 3000 kW.h (environ 450 €) vis à vis
des convecteurs. Soit une économie annuelle sur la facture électrique du
logement de 32 % en KW.h et de 27 % en €. Cela sans abonnement supplémentaire
ni frais d’entretien spécifique. Il n’existe pas d’autres systèmes arrivant à
ce chiffre d’économie en chauffage vis à vis de l’électrique à effet joule.
Une climatisation utilisée en chauffage
permet d’avoir plusieurs KW.h de chauffage à partir de 1 kW.h d’électricité:
c’est le SCOP ou coefficient de performance saisonnier en chaleur. Sur un
radiateur électrique 1 kW.h d’électricité donne 1 kW.h de chauffage et a donc
un SCOP de 1, jamais plus. Aujourd’hui, en SCOP, il est revendiqué sur les
climatisations réversibles que 1 kW.h d’électricité donne, en monosplit, jusqu’a
4,7 kW.h de chauffage en milieu de gamme (A++ en chaud), jusqu’a 5,2 kW.h de
chauffage en haut de gamme (A+++ en chaud), voir jusqu’a 5,9 kW.h de chauffage
en très haut de gamme. La réalité
est plus basse, et en moyenne ma COP réelle constatée est de 5 pour du très
haut de gamme (prendre 85% du SCOP en chaud est une bonne base de travail). Le prix du kW.h utile de chauffage passe
donc d’environ 0,1544€/kW.h en électrique à effet joule (sur tous les radiateurs électriques), à environ
0,031 €/kW.h en climatisation réversible sans entretien (moins de 4kW), soit la moitié du prix du kW.h du gaz sans abonnement
supplémentaire, un prix inferieur à celui du bois sans besoin de ramonage. Par
mesure, à
Pour chauffer une maison, il faut du
multisplit (multiples unités intérieures) et une grosse puissance. Pas
obligatoirement puisque je chauffe ma
maison de
Une climatisation réversible peut faire
sauter le compteur électrique. Faux, au regard de la puissance, et des courants
maximum limités (parfois inferieurs
La climatisation réversible n’arrive
pas à chauffer un logement quand il fait très froid, nécessite un chauffage
d’appoint. Faux, certains modèles vendus en France chauffent jusqu’a
La climatisation réversible n’est pas
fiables : Faux, la durée de vie est
estimé de 12 à 20 ans, soit bien au-delà des 3 à 5 ans nécessaires pour un
retour sur investissement (en remplacement). Mais des sélections et des
précautions sont à prendre pour éviter les pannes les plus couteuses et les
marques douteuses. Et la climatisation souffre encore des ouï-dires
des systèmes d’il y a 20 ans.
Une climatisation coute chère. Faux, en rénovation, correctement dimensionnée et
positionnée, elle coute moins cher en matériel que l’installation de multiples
chauffages électriques à inertie (7 radiateurs dans mon cas si je ne
m’étais pas renseigné).
Les problèmes de la climatisation sont
que :
-
les couts
d’équipement, de l’ordre de 2000 € sur le modèle sélectionné, est conséquent au
regard du cout de fonctionnement sous les 150 € par an. Les couts sont inverses
de ceux du chauffage électrique ou l’investissement unitaire est minime (100€
pour du bas de gamme) mais les couts de fonctionnement sont élevés (plus de
600€/ an).
-
toute réparation
nécessite de passer par un professionnel...mais des entreprises apparaissent
pour y palier (Engie Home Solution par exemple). Et
puis bien sélectionné et bien monté, le matériel ne tombera pas en panne...
-
la chaleur doit
être repartie dans tout le logis, mais ce problème n’est pas plus conséquent
qu’avec une cheminée ou un poêle. Comment faire circuler la chaleur d’un seul
point chaud. Et bien avec la climatisation il y a déjà un plus : sa
ventilation integrée.
-
elles sont des
systèmes plus complexes qu’un radiateur et donc il est judicieux de conserver
un convecteur de secours (1500w à l’étage vie dans mon cas).
À
lire : https://pastel.archives-ouvertes.fr/pastel-00765206/document
3. Asthme, allergènes et inertie
Il m’importe dés le départ de mettre en avant cette
grande qualité du chauffage par climatisation. Je le dis en connaissance de
cause : la climatisation haut de
gamme aide à diminuer les crises d'asthme et les allergies par voies aériennes.
Quand l’air est saturé de pollen, de moisissure, de virus et d'autres
allergènes en suspension, le climatiseur haut de gamme offre un avantage
indéniable : réduire drastiquement l’exposition, éliminer les désagréments
via des filtres spécifiques. C’est une solution sans égale pour tous ceux
souffrent de ces maladies. De plus aux premiers jours de l’été, quand les
pollens volent, il devient possible de vivre sans ouvrir les fenêtres, sans
avoir les yeux qui piquent, sans avoir la gorge qui gratte, sans avoir le nez
pris.
La climatisation haut de gamme est
aussi efficace contre les odeurs, qu’elles soient de cuisine (viande,
raclette...) ou de vie (cigarette, bougie, déodorisant...). C’est aussi un
formidable ramasse poussière, au point que, sur les maisons neuves, les constructeurs
conseillent d’augmenter temporairement le nettoyage des filtres. Et pour ceux
qui ont des convecteurs, la climatisation réversible est très agréable lors de
la première chauffe en ne générant pas l’odeur de poussière grillée,
l’échangeur intérieur restant sous les
Autre avantage de la climatisation,
c’est les jours de maladie des enfants ou après une longue absence, d’avoir une
réponse thermique instantanée pour avoir quelques degrés de plus. Une
climatisation réversible est un mode de chauffage à inertie minime : elle
répond instantanément au réglage par un fort envoi de chaleur : 7500 w par
Parler énergie, c’est avant tout connaitre le niveau
de déperdition du logement. Donc plus que le climatiseur, c’est le bâti qu’il
faut connaitre et caractériser. Etre
conseilleur c’est facile, mais il faut avoir le courage d’être le payeur de ses
propres préconisations. Le bâti test est donc ma maison.
La maison, construite sous la réglementation
thermique 2005 Electricité, située à
La maison est mitoyenne d’un coté.
C’est un bâti carré d’environ
L’étage bas, enterré sur 3 cotés est
dédié à l’entrée, au garage, au bureau et à la buanderie. Il est isolé sur les
murs par
L’étage intermédiaire de
L’étage du haut, mitoyen d’un coté,
comprend 3 chambres de 11 à 13m2, ayant chacune son radiateur de 1000w (jamais
utilisé), et une salle de bain ayant un sèche-serviette de 1000w (en
fonctionnement avant la mise en service de la clim, stoppé depuis).
Tous les convecteurs et le chauffe eau
sont pilotés à travers un programmateur (2 zones de chauffe) et un délesteur
(posé à la construction en 2010). Le raccordement électrique initial était en 9
kW HP/HC vient d’être passé en tarification de base
après l’arrivée de la climatisation réversible et du chauffe eau
thermodynamique.
En hiver, au plus froid, le besoin de
chauffage à effet joule est inferieur à 2500w car nous vivions les deux
premiers hivers avec 1 seul radiateur de 1500w allumé H24 à l’étage
intermédiaire, et le sèche-serviette de 1000w allumé à l’étage du haut. Je
n’utilise plus le programmateur pour chauffer car il ne nous est pas
confortable de chauffer quand nous dormons et d’avoir froid quand nous sommes
éveillés (heures creuses exclusivement de nuit).
Le constat est donc que notre maison
est équipée de 11000 w (
La facture électrique (2018) avant
travaux est de l’ordre de 1400 € annuel (1600€ 2021). Elle sera difficilement
comparable en coût car à l’automne 2019 nous avons changé de fournisseur (offre
électricité moins cher de Que Choisir, que je conseille : https://www.choisirensemble.fr/energie/
). Néanmoins la maison nous a été vendue pour une consommation de 8600 kW.h,
dixit le DPE. La première année, chauffée sous convecteur et avec ballon
électrique, nous avons consommé 9400 kW.h. Avec la climatisation réversible (et
le pilotage de VMC) utilisée en chauffage nous sommes
descendus à 6400 kW.h/an. Avec le chauffe eau thermodynamique (et la douchette
économique) nous seront sous 4500 kW.h/an. Et l’objectif est désormais
d’installer un récupérateur d’énergie sur les eaux de douche pour tomber sous
4000 kW.h/an. L’objectif initial de diviser par deux la facture d’électricité
est atteint avec un investissement de 2500 € (merci le bon coin et les copains)
et beaucoup de débrouille. Après reste l’électroménager pour faire baisser le
seuil de consommation ( conso de vie) : le vieil
aspirateur traineau a été remplacé par un Dyson (ça vaut vraiment le coût),
remplacer le congélateur de 17 ans économiserait 200 kW.h/an, débrancher le
second réfrigérateur de 17 ans épargnerait 350 kW.h/an, remplacer le sèche
linge B par un A+++ économiserait 500 kW.h/an. Une marge de progrès de 1000
kW.h existe donc sur l’électroménager. A mon avis une consommation annuelle de
3000/3500 kW.h, soit 1/3 de la consommation initiale, est à ma portée, et donc
une division par plus de deux de la consommation d’électricité en valeur et par
3 en kW.h. Mais au prix de lourds investissements dans l’électroménager.
Sachant que la chaleur monte alors que
la fraicheur descend, l’objectif, pleinement réussi, est donc d’avoir un
climatiseur réversible monosplit à l’étage intermédiaire qui
-
en été va se contenter
de climatiser les
-
en hiver va
chauffer tant l’étage intermédiaire (espace vie) que l’étage haut (espace nuit)
par effet de convection (le RDC, le sous sol étant chauffé par l’énergivore
sèche-linge classe B).
Les concessions sont :
-
de laisser les
portes ouvertes pour aider à la circulation de la chaleur,
-
d’aérer la maison
le matin à la fraicheur en été,
-
de continuer à
jouer des volets, notamment, sur la baie vitrée plein sud, pour limiter les
apports extérieurs en été, les déperditions en hiver.
A l’été 2020, une nouvelle réglementation est apparue
concernant les climatiseurs : le Décret n° 2020-912 du 28 juillet 2020
relatif à l'inspection et à l'entretien des chaudières, des systèmes de
chauffages et des systèmes de climatisation (legifrance.fr).
Que nous dit ce texte : Toute
climatisation de puissance strictement supérieure ou égale à 4 KW devra avoir
un entretien tous les deux ans à compter de fin juin 2022. La valeur à prendre
en compte est la valeur la plus élevée entre la puissance nominale
calorifique (toujours la plus élevée des
deux) et la puissance nominale frigorifique, déclarées par le constructeur
selon la norme EN 14511.
Ces puissances nominales apparaissent
dans les documentations, généralement accompagné des puissances minimum et
maximum. Ainsi la Mitsubishi
Electric MSZ-LN25VGHZ
(et la LN25VG) a une puissance en froid allant de 1 à
3,5 kW, mais la puissance nominale frigorifique est de 2,5 kW. En chaud, la
puissance (à
En estimant un cout d’entretien de 150
€ à 200 € (engie-homeservices.fr)
tous les deux ans, cette opération coutera sur la durée de vie du climatiseur
autant sinon plus que son prix d’achat (1100 à 1500€). Autant dire que cette
« taxe déguisée », cette rente offerte aux professionnels, annihile
tout espoir de rentabiliser rapidement une climatisation réversible >3,99
kW. Pour l’anecdote les professionnels voulaient une visite annuelle et l’état
une visite triennale : les deux sont tombés d’accord sur une visite
biennale, sur un engin ou rien n’est démontable, sur un système n’ayant aucune
prise de diagnostique... Bravo les gars ! A quand l’entretien annuel
obligatoire des PC ? La France, le pays des rentes indues !
Typiquement la meilleure solution pour faire le diagnostique passe par le Wifi
qui vous informe bien mieux sur le disfonctionnement qu’un intervenant non
formé sur la marque.
Par
soucis de minimiser les couts, cette étude visera à sélectionner une
climatisation monosplit de types 25 ou 30 (A+++ en chaud de préférence, la
consommation en froid étant négligeable), bien suffisante calorifiquement
pour une maison de
Si votre bâti nécessite plusieurs
unités intérieures, pour une question de répartition des gaz chauds, choisissez
plutôt plusieurs monosplit de type 25 ou 30
qu’un seul multisplit qui dépassera obligatoirement les fatidiques 4 kW.
Cela ne vous coutera pas plus cher, vous autorisera à vous équiper
graduellement et vous permettra d’échapper à la « taxe 4 kW ».
Et accessoirement les pages de dépannage sont longues de multisplit en panne
(erreur U4 chez mes amis de Daïkin) laissant les utilisateurs sans chauffage en
plein hiver...
6. Quantifier le besoin en chauffage
Le calcul ne sera réalisé que pour le chauffage, et
sera dés lors suffisant pour la climatisation. En effet le rendement d’une
machine tritherme régresse quand l’écart de température entre ses échangeurs de
chaleur augmente. En été l’écart maximum est de 40-24, soit
La nécessité avant l’achat d’un moyen de chauffage est de
quantifier deux facteurs cruciaux du bâti:
-
le besoin
thermique annuel en kW.h, qui sert à mettre en phase l’outil avec le besoin, et
ainsi évite le bruit de ventilation.
-
les besoin
thermique instantané en W au jour le plus froid de l’année, qui évite tout
chauffage d’appoint.
Les
conséquences d’une pompe à chaleur pas assez puissante, c’est qu’elle :
-
tournera
constamment à plein régime,
-
compensera par
une forte ventilation, donc du bruit tant intérieur qu’extérieur,
-
nécessitera
d’utiliser un chauffage d’appoint au plus froid,
-
réduira les
économies réalisées par une baisse de rendement (le rendement optimum est sous
le mi-régime).
.
Les
conséquences d’une pompe à chaleur trop puissante, c’est :
-
un équipement
beaucoup plus cher à l’achat,
-
un travail par
à-coups (on/off), réduisant la durée de vie du compresseur,
-
une obligation
d’entretien par un professionnel tous les deux ans
-
un inconfort par
surchauffe (difficultés de régulation)
Pour y arriver, j’ai confronté
plusieurs solutions. D’abord celles d’internet, puis celles que j’ai
développées. Pour les constater, il vous faudra télécharger un fichier Excel (Climatisation).
Ce fichier est assez brouillon, mais c’est un fichier de travail à usage unique
(avant l’achat), donc je ne le referais pas.
Les choses les plus simples sont parfois les plus
intéressantes.
En hiver, je ne chauffais qu’avec un
radiateur de 1500w à l’étage vie et le sèche-serviette de 1000w à l’étage de
sommeil. Ceci H24 sans usage du programmateur. Au plus froid de l’hiver (
Cette méthode ne donne pas accès à la
consommation annuelle de chauffage. Mais selon le site Equilibre de EDF, 3815
kW.h de ma consommation sont utilisés pour le chauffage (Erratum 2021 :
3963 kW.h).
Toutes les méthodes calculeront, quand
cela est possible, le besoin total tant en énergie qu’en puissance. Ces calculs
seront faussés, et la conclusion le sera autant, par une chose simple. Pour mon
confort, le sèche-serviette de 1000w restera en fonctionnement, donc le besoin
constaté n’est pas de 2500w, mais se trouvera abaissé entre 1500 et 2000 w. Avec
à la clef une rentabilité qui sera en deçà de celle calculée, mais c’est le
prix du confort.
La solution simpliste la plus vue sur le net consiste
à multiplier votre surface à climatiser par 100 pour déterminer la puissance. Pour
chauffer
Cette méthode ne donne pas accès à la
capacité annuelle en chauffage.
La seconde solution du net est de calcul à partir du
volume du bâti (clim-pretaposer.com)
Selon ce calcul, pour chauffer 100m2
ayant
Cette méthode ne donne pas accès à la
capacité annuelle en chauffage.
10. La methode au m2
La troisième
solution du net est de calcul à partir de la surface du bâti (clim34.fr)
Selon ce calcul, pour chauffer 100m2,
j’aurais besoin d’environ 40w/m2 soit
4000 w de chauffage. Encore une fois, 4000/2430, nous tombons haut à 165
% du besoin réel (Erratum 2021 : 4000/2161 = 185%)..
Méthode non pertinente mais utilisable pour, en première approximation,
déterminer un seuil haut.
Cette méthode ne donne pas accès à la
capacité annuelle en chauffage
Lors de l’achat d’une maison vous est
fourni le DPE ou le diagnostic performance énergétique : résultat D. Comme dans l’évaluation EDF, au niveau énergétique, la DPE considère que
60 % de l’énergie thermique sert au chauffage alors que 40% sert à l’eau chaude
sanitaire (ECS)
Néanmoins les données du DPE sont
intéressantes en 2 points :
Le premier est l’eau chaude sanitaire.
A travers le Becs vous trouvez la donnée importante. Divisez le Becs par le Rd ( 0,8 si votre douche est à plus de 2m du ballon d’eau
chaude) et vous aurez votre besoin d’eau chaude sanitaire net, c’est a dire en
dehors de tout systeme de chauffe . Vous pouvez
utiliser cette valeur dans thermix pour comparer
différents moyens de chauffe (voir plus loin)
Le second point est que dans la case
consommation d’énergie finale par chauffage vous avez un chiffre, en kW.h qui
permet de remonter au besoin énergétique en w/°C, et donc avec votre
température limite basse, de connaitre le besoin de puissance au plus froid de
l’hiver. Des valeurs importantes pour dimensionner les émetteurs de chaleur.
1)
Récupération de la consommation annuelle de chauffage :
Dans
votre DPE, dans la colonne consommation finale d’énergie, récupérez la valeur A
de chauffage en kW.h/an
Par
exemple A = 4928 kW.h/an
2)
Récupérer votre DJU :
Aller
sur le site https://cegibat.grdf.fr/simulateur/calcul-dju
Sélectionnez
la station météo de votre département.
Cliquez
sur la flèche à droite.
Prenez
le calcul « professionnel de l’énergie » et « chauffage » avec une température de
Sélectionner
la date du 1/10/19 au 31/05/2020 (les chiffres ne sont publiques qu’avec 6 mois
de retard, mais on peut considérer que les hivers se ressemblent).
Acceptez
les conditions d’utilisation et lancez la simulation.
Faites
la somme des totaux (vous devriez avoir un chiffre entre 1000 et 3000) : B
B
est votre Degrés jour unifié par an avec comme unité °C/jour.an
Par
exemple B = 2059 °C/jour.an
3)
Faire le calcul du besoin en énergie C :
C=(A/B)x1000/24
C
est votre besoin en énergie en w/°C. C’est à dire que ce chiffre exprime votre
besoin de puissance vis a vis de l’écart entre votre température intérieure et
température extérieur.
Par
exemple C= (4928/2059) x (1000/24)= 100 w/°C
4)
Déterminer la température limite basse :
Notez
l’altitude de votre maison, marqué en page 5 du DPE
Allez
à la carte :
https://elyotherm.fr/images/articles/carte-temperature-de-base-france-elyotherm.jpg
A
l’aide de cette carte et de votre altitude, déterminez D ,
votre température limite basse en °C.
Pour
moi, D =
5)
calculez votre besoin de puissance Pmax
La
puissance maximum correspond à la perte maxi, donc au besoin de puissance de
votre bâti au moment le plus froid de l’année. Cette donnée est cruciale
puisque c’est la puissance minimale à installer pour que votre logement ne
chute pas en température.
Pmax (w)
= C x (18-D)
Par
exemple : Pmax (w) = 100x (18- (-10)) = 100 x 28 =
2800 w
6)
calculer votre U globale.
Le
U global correspond a la conductibilité globale de votre bâti. Son intérêt avec
la DPE c’est de comparer chaque U de paroi avec votre U global. De la sorte, il
conviendrait en priorité de travailler les U élevés qui sont vos principaux
centres de déperdition.
La
première chose est de faire la somme des parois donnant sur l’extérieur, S en
m2.
U global = C/S en W/m2.°C
Par
exemple : Si S=
U
global = 100/238 = 0,42 W/m2.°C
7)
votre bâti évolue.
Si
votre bâti évolue vous pouvez recalculer
son besoin sans faire refaire votre DPE.
Par
exemple vous isolez votre plafond de 75m2 ayant un U =2,5 w/m2.°C (sans isolation) . Vous mettez
Gain
= Surface x (U ancien- U nouveau) x B x24/1000
Par
exemple : Gain = 75 x (2,5 – 0,13) x1800 x 24/1000 = 7879 kW.h
Nouvelle
consommation finale annuelle de chauffage = Ancienne consommation finale
annuelle de chauffage - Gain
8)
Thermix
Il
existe sur le web un logiciel gratuit offrant de comparer vos solutions de chauffage
et d’eau chaude sanitaire .
Vous
connaissez déjà votre besoin en chauffage .
Pour
votre besoin en eau chaude sanitaire vous le trouverez sous le terme Becs de la dernière page. Si
votre chauffe eau est éloigné de votre salle de bain, vous aurez un Rd
(rendement de distribution) de 0,8 . Votre besoin en
eau chaude sanitaire sera donc de Becs/0,8.
https://www.thermix.org/
Attention
Thermix demande les rendements énergétiques de chaque
solution. Pour un chauffe eau thermodynamique, un climatiseur
réversible ou une PAC, il faut prendre le SCOP et le multiplier par 100.
Par
exemple un SCOP de 5,2 correspond à 520 %
La méthode DPE offre d’accéder au
besoin énergétique annuel et au besoin de puissance limite. La DPE demande donc
4928 kW.h de chauffage, soit 1000 kW.h de plus que mesuré, et 2800 W par -10°C ; 2800/2430 = 115%
du besoin réel (erratum 2021 : 2800/2161 = 130%)..
Erratum 2021 : Avec un besoin de
3243 kW.h en eau chaude (2400 kW.h constaté) et de 4928 kW.h de chauffage à
Si vous n’avez rien d’autre
, prenez le DPE et faites votre calcul simpliste. Une puissance limite
approximative est mieux que rien.
Les méthodes à venir, contrairement aux précédentes,
obligent a vivre dans le bâti durant 1 ans pour tirer
des conclusions ! Ou a recupere les données
annuelles d’électricité du vendeur.
Le site internet EDF, à travers ses
pages Equilibre, offre à ses clients de multiples informations.
En premier lieu ce site offre de
quantifier le ratio entre le besoin en chauffage, en eau chaude sanitaire (ECS) et le reste.
Selon équilibre de EDF, le besoin en chauffage est de 3815 kW.h (Erratum
2021 : 3963 kW.h), ce qui, par règle de 3 avec la méthode seuil induit un
besoin de 2690 W par -10°C ; 2690/2430 = 110% du besoin réel (Erratum
2021 : 2690/2161 = 124%).
Appliqué à ma maison, la méthode d’Equilibre
de EDF est intéressante.
Erratum 2021 : la méthode seuil, la première
développée, n’est pas la plus pertinente. Elle est plus complexe et moins
précise que la méthode DJU. Je la laisse quand même
Le site Equilibre de EDF nous fournit
des informations cruciales pour les calculs à suivre. On peut en effet
connaitre ma consommation mensuelle d’électricité (heures pleines et heures
creuses) ainsi que la température moyenne extérieure.
La méthode seuil est simple à
comprendre.
Les 4 mois les plus chauds de l’année, de
juin à septembre, vous n’utilisez pas de chauffage, vous prenez des douches
quasi froides. Vous avez donc une consommation de base de la maison sans
interaction de la température extérieure.
Les 8 mois les plus frais de l’année,
d’octobre à avril, vous avez du chauffage et vous avez tendance à prendre des
douches plus chaudes, plus longue. Votre consommation électrique supplémentaire
devient proportionnelle à l’écart avec la température extérieure.
La méthode seuil consiste a déterminer
votre seuil de consommation mensuel (avec l’été) et ,
en s’aidant des températures moyennes mensuelles (fournies par EDF Equilibre) a
tracer la droite de consommation en fonction de la température extérieur. La
pente constatée offre de fournir la résistance thermique du bâti (60% de la
pente, les 40% restant étant voués à l’Eau chaude), et, avec la température
limite extérieure, de déterminer le besoin de puissance calorifique au jour le
plus froid de l’année.
Dans la feuille « Seuil », il
suffit de rentrer la consommation mensuelle et la température extérieure
moyenne. Ceci permet de tracer 2 droites dont l’intersection est la température
seuil, et dont la pente des mois d’hivers est caractéristique de la résistance
thermique du bâti
Selon le
méthode seuil, le seuil de consommation mensuel (ou conso de base) est de 340
kW.h ((Erratum 2021 : 225 kW.h en DJU), la
température seuil de chauffage est de 16,1°C, le besoin en chauffage est de
3149 kW.h (Erratum 2021 : 3963 kW.h en DJU), et
la puissance nécessaire est de 2221 W par
14. La méthode DJU
Erratum 2021 : La méthode DJU
est à la plus précise, elle offre l’avantage d’être la plus facile et c’est
celle que je vous conseille.
Le DJU est le degrés jour unifié (wikipedia.org).
C’est la somme mensuelle de l’écart journalier entre une valeur fixe (pour moi
Ou trouver vos DJU ?
sur le site infoclimat, dans la partie climatologie, Données
climato et base de données climato/pluvio, ou , plus simple, sur le site de GRDF
(grdf.fr). Il faut
prendre le DJU professionnel de l’énergie / chauffage
durant la période qui vous intéresse.
Pour utiliser le DJU,
vous devez sur la feuille DJU , rentrez vos consommations mensuelles en électricité
(Equilibre de EDF) et les DJU correspondant aux mois
étudiés.
Cette droite offre d’abord de constater
la consommation seuil (indépendante de la température) ici de 225 kW.h par mois
(H2). Ensuite la pente de la droite offre d’accéder à la résistance thermique
globale du bati : 3,09 kW.h/ °C.j (H3). En simplifiant les données de temps, on a
directement la puissance thermique du bâti (L3): Environ 128w/°C
Cette valeur de 128w/°C est distribuée
pour 60% en besoin thermique (L4) et pour 40% en besoin d’eau chaude sanitaire
(L5). De la, avec la température limite on détermine le besoin en puissance
(M11) : 2315 w.
En intégrant les données annuelles, en
en soustrayant le seuil et en incorporant le facteur 60% dédié au chauffage, on
accède au besoin annuel en capacité de chauffage : 3963 kW.h (M13).
Après, avec ces données, en fonction de
la taille du bâti, on peut calculer les résistances thermiques, comme dans la
méthode seuil.
Les deux données obtenues 2315 w et
3963 kW.h (pour
Erratum 2021 : pour
Avec l’arrivée de Linky, j’espérais
trouver un outil moderne offrant de tirer parti de ces données. Hélas, si vous
pouvez télécharger votre consommation journalière vous n’avez pas accès à la
température moyenne journalière de la commune. Si Linky savait simplement nous
donner la valeur de température moyenne journalière, il deviendrait fabuleux. Donc pour l’instant la méthode Linky
n’existe pas puisque Linky c’est nul en terme d’utilité pour le consommateur à
cerner à la fois son isolation et son besoin en chauffage, qui sont pourtant
l’alpha et l’oméga de la sélection de systèmes d’économies d’énergie. Et
sincèrement je trouve cela grave au regard du cout sociétal de cet engin, qu’il
ne soit pas développé une méthode simpliste accessible à tous.
La valeur retenue sera la moyenne entre la valeur de
la méthode Seuil et les données d’Equilibre de EDF. Mon bâti nécessite par
Erratum 2021 : Les valeurs
constatées 1 an après démontreront les erreurs sur mes calculs, un besoin
énergétique de chauffage sous estimé. L’économie sera de 3000 kW.h (450€), donc
avec la cop de 5 retenues, la consommation énergétique initiale de la maison de
3900 kW.h . Les plus proches de la réalité étant le
calcul DJU. C’est lui qui doit être privilégié tant
pour la puissance (2161 w par
Attendez-vous, si vous faites venir un
artisan pour devis, à avoir de profonds désaccords avec lui. Non seulement il
tentera de vous imposer sa marque dont la plus grande qualité ne sera jamais
avouée : c’est celle ou il fait la meilleure marge. Mais de plus il va
être en profond désaccord sur la puissance puisqu’il s’appuiera sur un des
calculs erronés aboutissant au surdimensionnement qui lui permettra en plus de
tenter de vous fourguer un contrat d’entretien. Pour avoir la bonne marque et
la bonne puissance, il faudra se battre. Et je suis un bricoleur chaud partisan
de l’achat sur internet avec mise en service. Quoi qu’il arrive, imprimez la
fiche de la machine sur le site Eurovent (voir plus
loin) et soulignez tant la température de bivalence (-7 ou
Deux gaz sont présents sur le marché : le R410 et
le R32, le nouveau gaz. Le R410 est composé à 50% de R32 et à 50% de R125. Le
R32, comme gaz pur, offre d’améliorer de 6% l’efficacité thermodynamique vis à
vis du R410. Inévitablement le R410 sera
recyclé en R32. D’ou une pénurie de R410 à prévoir dans une dizaine d’années.
Avec comme corolaire une augmentation du prix du R410, et la disparition du
savoir faire.
Le R32 est le gaz d’aujourd’hui et de
demain, présent sur le marché depuis 2015 (arrivée de la Daikin
FTXZ). Oubliez tout système au R410. Attrayant par le
tarif, le R410 n’est plus utilisé que sur le bas de gamme, donc sur des
matériels qui manqueront de puissance à basse température en chauffage. Pour
chauffer, sélectionnez du R32, gaz présent sur le marché depuis 2015. Même si
on vous la donne, n’installez pas du R410.
A lire :
18. La durée de vie d’une climatisation en mode chauffage.
Après recherche sur internet, les sites français
tablent sur une espérance de vie de 12 à 15 ans, parfois 20 ans (google.com).
Celle de ma voisine, qui ne fonctionne qu’en froid, à 25 ans. Les sites
Scandinaves, qui l’utilisent quasi exclusivement comme chauffage, avancent 15
ans dans un froid autrement plus piquant que le notre, mais avec des engins haut
de gamme nécessaire du fait de leur climat grand froid. Les sites nord
américains, avec du matériel différent, évoquent de 15 à 20 ans. Bien que ces
climatisations soient assez chères à l’achat, elles sont, à la base, conçues
avec des matériaux simples et solides, pour ne pas dire rudimentaires, qui garantissent leur pérennité. Néanmoins nous manquons de
recul puisqu’il y a 15 à 20 ans les climatisations avaient bien moins
d’électronique, n’avaient pas d’inverter et surtout
ne fonctionnaient qu’en production de froid, pas en chauffage (arrivé avec la
généralisation de la vanne 4 voies). A retenir, LG qui garanti 10 ans ses
compresseurs (LG F09MT.NSM / F09MT.U24), contre 2 à 5
ans pour ses concurrents mais ne publie
pas les données caractéristiques donc ses performances au froid. Mais encore
faut il que dans 15 ans l’emploi du gaz chargé soit encore autorisé...
Pour information, l’Ademe
table sur 17 ans :
https://calculateur-cee.ademe.fr/pdf/display/201/BAR-TH-129
Mais cette durée de vie ne doit pas cacher
le défaut couteux : la défaillance d’une carte électronique (comme
l’erreur U4 chez mes amis de Daïkin en multisplit). On peut s’en prémunir.
D’abord en passant au monosplit qui souffre très peu de ce type de panne.
Ensuite en sélectionnant du haut de gamme qui est bien moins sujet à ce défaut.
Il suffit de surveiller les forums pour voir certaines marques revenir trop
souvent (forum-climatisation.com)
à propos de l’électronique. Enfin par expérience personnelle, j’ai deux
connaissances qui en multisplit d’une même marque (non Daïkin, non Mitsubishi Elec), d’un grand nom en France, subissent des grillages de carte électronique
à répétition (et la panne définitive d’un chauffe eau thermodynamique de la
même marque au bout de 6 ans). Je ne souhaite pas divulguer le nom, faire un
océan de ces soucis, mais je m’abstiendrais de conseiller ces produits. Me
borner à Dakin et à Mitsubishi Elec, n’envisager que
du monosplit, m’orienter vers le haut de gamme, c’est évacuer autant que
possible le risque carte électronique. Cela fera rager leurs challengers dont
je ne parle pas, à qui je ferais remarquer qu’ils ne sont pas moins chers à iso
performance, qu’ils n’offrent pas plus de garantie (sauf LG qui garantie 10 ans
le compresseur de son chauffe eau thermodynamique, je vous parle plus loin
puisque c’est lui que j’ai installé)...
Globalement il apparait que vers les 10
ans les machines se trouvent parfois en perte de capacité thermique qui se
résout efficacement par un appoint en gaz. La source du problème viendrait de
micro-fuites au niveau des vissages des tubes qui avec le temps, finissent par
générer un manque de gaz (perte de 1 à 2% par an couramment admise). Un appoint
en gaz tous les 8 à 10 ans est acceptable. Quoi qu’il arrive, en 2030 ma
climatisation, montée en 2020, sera rechargée car au-delà la disponibilité en
gaz posera problème : le R32 est aujourd’hui vu comme un gaz de
transition.
19. Achetez une climatisation au poids
Acheter une climatisation, c’est avant tout acheter
deux échangeurs de chaleur : un dedans et un dehors. Hors, dans tout
échange de chaleur, soit on met de la matière dans l’échangeur, soit on compense
par une augmentation de vitesse de ventilation. Enfin l’autre facteur lié au
poids est la performance : plus on augmente le poids plus on observe une
amélioration du rendement Ainsi, en
2020, en monosplit, les unités intérieures de
Sur les unités de type 25 (2,5 KW en
froid, de 3 à 3,6 kW en chaud), le poids des unités intérieures va de 8 à
Sur les unités de type 25 (2,5 KW en
froid, de 3 à 3,6 kW en chaud), le poids des unités extérieures va de 28 à
En compensant un manque d’échangeur par
augmentation de la ventilation, on génère du bruit. Et le bruit va avoir deux
impacts. En intérieur celui de drastiquement diminuer votre confort. En
extérieur, il risque d’engendrer des problèmes de voisinage.
En compensant les échangeurs par un
compresseur plus gros ou en le faisant tourner plus vite, on perd en rendement.
Il suffit de comparer les SCOP des unités dites 25 (2,5 kW en froid) et 35 (3,5
kW en froid). Ce sont généralement les mêmes unités ou la différence de
puissance est obtenue par augmentation des vitesses de rotation du compresseur
et des ventilateurs (donc plus de bruit aussi). Un bon rendement de clim
s’obtient par un temps long au ralenti et non par un temps court à pleine
puissance, le meilleur COP étant sous le mi-régime du compresseur.
Le dernier point à aborder en
utilisation de chauffage est la perte en dégivrage. Quand l’unité extérieure va
approcher de
Donc
une climatisation s’achète au poids, un poids synonyme de performances
thermiques, de confort acoustique et d’efficacité énergétique.
A mes yeux, un poids satisfaisant pour une unité de
type 25 ou 30, c’est
Comme point de départ nous prendrons un compteur 9kW, soit un disjoncteur de
La première notion est liée au risque
de disjonction du compteur. Les marques de climatiseur utilisent toutes des
technologies de moteur, des puissances maximum et des stratégies différentes.
Or au démarrage, si le moteur bloque un moteur a un appel de courant conséquent
qui oblige soit à dimensionner le compteur, soit à sélectionner une marque dont
l’appel de courant est inferieur à ceux de la concurrence.
Par exemple pour les unités de type 25
(2,5 kw en froid) ou 30 que nous étudions ici,
Mitsubishi Electric (en ne pas confondre avec Mitsubishi General) impose un
disjoncteur 10 ampères la ou ses concurrents nécessitent un 13 à
Enfin, en termes de moyen
d’alimentation électrique, ne mégotez pas : un disjoncteur courbe D de qualité (C généralement demandé) et surtout
des câblages en 2,5 mm2 (pour les clim dites 25 ou 30) pour résister
au courant d’appel du moteur. Idem pour l’interconnexion entre l’unité
extérieure et l’unité intérieure. Le surcoût est marginal et ce n’est pas la
peine de faire souffrir les cartes électroniques avec un câble trop fin sur les
appels de courant au démarrage. Et bien sur le circuit primaire doit avoir un
disjoncteur différentiel 30 mA et un parafoudre. Et on disjoncte le compteur
général quand on trifouille l’électricité.
Enfin conseil d’ami : si vous
faites de la soudure à l’arc, éteignez votre climatisation, même si vous n’êtes
pas en bout de ligne électrique.
Les deux premiers couts sont non
évacuables. Ils correspondent à l’achat du climatiseur (environ 1000/1500 € sur internet, mais je
vous souhaite beaucoup moins) et à la mise en service rendue obligatoire par la
réglementation F-gas (250 €).
Viennent ensuite les couts évacuables
si l’acheteur est bricoleur. Le premier cout évacuable consiste à apporter
l’électricité au climatiseur (250€), généralement sur l’unité extérieure (à vérifier
sur la notice d’installation car certaines marques demandent le contraire).
Vient ensuite l’installation du climatiseur (400€) avec percement du mur (une
cloche) et mise en place des tuyaux et câbles. Enfin, pour ceux qui choisirons
une climatisation de plus de 4 KW en nominal, le cout de l’entretien tous les 2
ans (200€).
Reste le cout variable :
l’électricité. Pour le minimiser, hormis sélectionner le fournisseur, il faut
privilégier les machines à SCOP élevé et lourdes en masse. Je vous invite à
vous inscrire que l’opération Energie Moins Cher Ensemble : https://www.choisirensemble.fr/energie/.
C’est simple, facile et gagnant.
L’installation, tant électrique que matérielle,
est à la portée du bricoleur. A chacun de voir selon son budget et ses
aptitudes. La seule difficulté réside dans le cintrage manuel des tubes à gaz
sans les aplatir.
Sur
15 ans, le cout d’acquisition et de mise en route représentent 33% du cout total. Avec
l’installation par un professionnel, cela atteint les 50%. Pour minimiser les
couts il faut donc avoir une sélection minimale mais suffisante du matériel
tout en essayant de minimiser les couts d’installation, d’opération et
d’entretien. Il n’y a pas de secret, sur 15 ans la climatisation réversible
coutera de l’ordre de 3500 à 4000 €, et il faut grappiller sur tous les postes
pour faire baisser ce coût.
Avant de parler des machines, autant allez voir ce qui
se raconte sur un site de frigoristes (frigoriste.fr).
Et constater les données des machines sur un site internet intéressant : https://www.clim-planete.com/264-climatisation-reversible
Ensuite il convient de connaitre le
fonctionnement d’un climatiseur. L’efficacité d’un climatiseur survient quand
il travail sous la puissance nominale, à bas régime. Donc nous sommes face à un
engin ou il est préférable d’avoir un fonctionnement long plutôt que des on/off
qui vont engager la puissance à moindre rendement. Sauf que si votre
climatisation est surdimensionnée, son minimum de fonctionnement sera tellement
haut que vous vous trouverez en intersaison avec un inconfort par surchauffe.
La puissance de 2430w et la capacité
annuelle de 3482 kW.h étant désormais des besoins connus (Erratum 2021 2161w et
3900kW.h), il est temps de sélectionner la machine.
Au regard de la précision des calculs, je ne retranche pas 500w pour le
sèche-serviette, pas plus que je ne constate que les -10°c ne surviennent que
la nuit (le jour étant plus chaud). Par sécurité, je prends une marge en me
focalisant sur une machine capable de délivrer 3000w à
Pour réaliser la sélection, la liste
des machines fut téléchargée sur le site eurovent-certification.com
( climatiseur / air air
monosplit réversible < 12 kW). En 2019, le site offrait de télécharger
toutes les machines. Désormais il n’offre plus que de les télécharger, avec
leurs spécificités, que 5 par 5. C’est dommage !
Le fichier téléchargé est dans la feuille
excel « climatisation ». Deux colonnes sont ajoutées :
-
le premier ajout
(colonne AK) est la classe en chaud ou la capacité
annuelle en chaud. Pour obtenir ce chiffre le SCOP (colonne AG) est multiplié
par la consommation annuelle en chaud (colonne AI).
-
le second ajout
est la l’efficacité intrinsèque (colonne AJ). Pour
l’obtenir on divise la consommation annuelle en chaud (colonne
AI) par la puissance du design en chaud (colonne AF). On obtient une valeur qui
est d’autant plus basse que la machine est efficace. La page est triée de
manière croissante selon cette colonne.
Par
choix personnel, je n’ai étudié que Dakin et Mitsubishi Electric, les deux
leaders du marché.
Par choix de ne pas devoir réaliser un
entretien tous les 2 ans, j’élimine les modèles en froid (colonne T) et en
chaud ( colonne AF) supérieur ou égal à 4 kW.
On trouve ainsi la liste de machine
pouvant m’intéresser. J’en sélectionne quelques unes dont je transferts les
données dans la feuille Excel « évaluation »
Dans la feuille excel
«évaluation » pour chaque machine sélectionnée, je rentre son nom, son
poids, son prix, sa classe, sa puissance à la température de bivalence ( -7 ou -10 selon les marques) en climat moyen et le SCOP.
Par choix pour calculer les performances, je retiens comme SCOP 85% de la
valeur annoncée.
Enfin je calcul les intérêts
économiques de chaque machine c’est à dire le cout en w/€ et le kW.h/ € (à
l’achat)
Par nécessité d’appréhender la consommation
vis à vis d’un chauffage électrique (colonne M), il est établi le prix de
l’électricité avec une inflation (case C10). Ceci abouti a
calculer plus bas le cout sur 1, 3, 5 et 15 ans comparé a une solution
convecteur. On constate que l’étiquette énergie (A+++) intervient bien moins
dans le cout final que l’achat. Les
données cruciales sont :
-
inévitablement la puissance à la température de
bivalence, celle qui va me garantir une capacité au plus froid de l’hiver.
-
la capacité thermique annuelle calculée qui garantie
que le climatiseur est dans sa bonne gamme de travail pour atteindre des hauts rendement sans bruit excessif de ventilation.
Ceux qui ont des froids plus piquants
peuvent regarder la température limite et la puissance à cette température
limite.
Il apparait que la machine Mitsubishi
Electric MSZ-LN25VG est
convaincante. Elle est lourde, à bas ampérage, suffisante en puissance et en
capacité thermique. Elle offre les meilleurs intérêts économiques des 3000 w
pour un habitat qui ne descend pas sous les
à
lire :
http://www.mitsubishitech.co.uk/
23. Interface et programmations
L’interface est très intuitive et très facile à
prendre en main pour un usage basique. Accéder aux programmations nécessite un
peu plus de savoir faire car les touches sont multifonctions, et , de plus, certaines sont cachées derrière un volet en
plastique.
En termes de programmation, le monde de
la climatisation est extrêmement en retard. A ce jour le monde du climatiseur
reste à l’écart de toute solution domotique en s’appuyant uniquement sur des
fonctions propriétaires (Wifi, télécommande). Le manque de programmation
hebdomadaire est un vrai problème car il oblige souvent soit à l’activer en
manuel, soit à la laisser tourner au ralenti.
Le wifi m’inquiète surtout au regard
des problèmes de serveur wifi rencontré en Europe du nord par... (non cette fois je les épargnes) ; ouvrir le réseau wifi
au constructeur de la climatisation, c’est l’autorisé à interférer de manière
invisible sur le fonctionnement de la machine. Le wifi n’apporte que peu de
nouvelles fonctionnalités vraiement utiles. Il se borne à remplacer la
télécommande à distance en y ajoutant quelques graphiques ludiques afin que le
client puisse verser dans l’autosatisfaction. Les climatisation sont en retard
sur les radiateurs électriques qui , avec les
programmateurs par fils pilotes, sont plus faciles d’utilisation pour des non
avertis. Je laisse a chacun le choix d’évaluer l’intérêt d’un wifi qui ne
durera désormais pas plus de 5 ans sur une machine appelée à durer plus de 15
ans
Privilégiez
un climatiseur supportant au moins 4 ordres par jour (Mitsubishi Electric
sélectionnée) et programmable de manière
hebdomadaire (4 ordre par jour sur 7 jours distincts) plutôt que de vous
laisser séduire par le mot wifi, vu qu’ils le font désormais quasi tous. Vous
trouverez ces informations dans la notice d’utilisation, à télécharger, comme
la notice d’installation, avant l’achat (avec le databook à demander chez Daikin !). On peut parfois avoir plus d’ordre en
choisissant un programmateur filaire (par exemple sur certains modèles
Hitachi).
24. Ma Daïkin FTXZ25N
Après avoir fait tous ces calculs, après avoir
sélectionné la Mitsubishi
Electric MSZ-LN25VG,
j’ai fini par monter une Daïkin
FTXZ25N. La raison de cette trahison est
simple : l’opportunité.
A l’origine je ne souhaitais pas de
Daïkin. D’abord parce qu’il est trop chère. Ensuite parce que je me suis
joliment embrouillé avec Daïkin France par mail et par téléphone, devant leur
refus de me fournir les databook (données de performances) de la FTXTM/RXTM , que je n’ai
qu’en russe ! Daïkin, dans une
logique passéiste, pense le client trop bête tant pour faire un calcul sur son
bâti que pour déterminer avec précision son besoin ; mieux vaut s’adresser
à un professionnel, un as du calcul grâce à son niveau mathématique de CAP, à
un prestidigitateur du chiffre formé en école de commerce. De plus, il
apparait sur un site de frigoriste que Daïkin a mauvaise presse auprès des
monteurs de clim sur l’aspect garantie (frigoristes.fr);
quand une pièce lâche sur le neuf, plutôt que de renvoyer une unité neuve,
Daïkin fait changer pièce par pièce : normal il paye la pièce mais pas la
main d’œuvre. Enfin, le constat global fait état d’une baisse de qualité
ces 10 dernières années. Bref, à mes
yeux, Daïkin prend ses clients pour des imbéciles tant avant qu’après la vente.
D’ou mon faible pour Mitsubishi Electric qui a au contraire de très bon échos
en haut de gamme, même si ses produits n’ont pas un système de diagnostique
aussi efficace que celui de Daïkin (quoi qu’avec le wifi l’écart s’est réduit).
Mais si le climatiseur ne tombe pas en panne, le diagnostique on s’en fiche un
peu....
Cependant, j’ai les doigts crochus, et,
à force de chercher à minimiser l’investissement, j’ai réussi à trouver une Daïkin
FTXZ25N neuve, le très haut de gamme encore
assemblé au Japon (avec des pièces chinoises...), déstockée pour cause de
qualité. Sur l’unité extérieure, un pied est légèrement cintré, un panneau est
rayé à l’angle et quelques ailettes d’échangeur sont tordues. Sur l’unité
intérieure, quasi invisible une fois positionnée, une légère rayure dévalorise
le capot. Bref elle était d’occasion mais neuve : jamais connectée !
L’unité, facturée au meilleur prix internet de 2000 €, m’a été vendue après
négociation 775 € (je suis bien meilleur en négociation qu’en calcul : le
prix initial demandé était de 1100 €). Cela veut dire que les intérêts
économiques passent respectivement de 2,5 à 6,3 kW.h/€ (capacité) et 1,6 à 4
W/€ (puissance), sur une unité dont les performances (puissance et capacité)
outrepassent mes besoins, dont les poids (15 kg/50 kg) me conviennent et ou les
niveaux de bruits sont bas. Des valeurs sans concurrence, sauf au niveau
ampérage du disjoncteur (16A)! Bonne chance à vous aussi sur le
bon coin (ou sur market-place) ...et tabassez bien les prix : du neuf
sorti du carton, c’est 50% du meilleur prix internet. Et s’il n’y a pas de
facture avec, c’est encore 25% à faire sauter.
Pour information, ma FTXZ est montée avec
Je suis donc devenu, hélas, malgré mes
calculs, malgré mon envie, client de mes grand amis de Daïkin. Le cout final, avec installation par mes
soins, avec un peu d’aide, est de 1100 €. Au regard des gains d’environ 450
€/an d’électricité, confort en sus, le montage sera rentabilisé dés le début du
troisième hiver (environ 5€ de gain en électricité par jour quand il fait
environ
Que dire de la Daïkin FTXZ25N. Qu’elle est fantastique
tant en chauffage (pour 100m2) qu’en refroidissement (pour
La
programmation de la FTXZ (au catalogue Daïkin
depuis 2013 au Japon!), seulement quotidienne, avec un seul Marche/Arrêt, est complètement dépassée par les
modèles récents avec programmation hebdomadaire autorisant 4 ordres par jour
(comme les Mitsubishi LN ou EF). Mais optant pour un
fonctionnement en semi continu ou continu, cela me gène peu. La FTXZ a le wifi optionnel (par un très moche boitier
externe) et je ne l’ai pas pris. Elle fonctionne à la télécommande, ça suffit
et cela évite de nouvelles pannes du wifi (comme celle de serveur par exemple,
qu’a connu un constructeur en Europe du nord, mettant en panne les climatiseurs
des clients...Allo Daïkin, y a quelqu’un ?). Elle continuera à tourner
quand le wifi aura disparu, ce qui ne saurait tarder... Coté changement
d’heure, l’opération n’est pas anodine. Pour le réaliser, il faut stopper les
deux programmations (démarrage et arrêt), changer d’heure et remettre les
programmations : pas très fluide tout cela, mais assez représentatif de
l’ergonomie de l’interface.
La fonction Ururu
pour hydrater l’air ambiant est désactivée. Sur une maison récente et saine, à
la campagne, avec une hygrométrie qui descend rarement sous les 40%, ces
fonctions ne me servent à rien, hormis justifier le prix astronomique de l’unité.
Au pire, quand l’air est sec en hiver, je me fais une tisane et la bouilloire
résout le problème instantanément. Le balai vapeur offre aussi cet avantage,
mais bizarrement je l’aime bien moins...
Reste à supporter 15 an un look d’une
unité datant de 2012, que je ne trouve pas des plus flatteurs... Au Japon sa
remplaçante vient de sortir, elle sera
donc en Europe dans 2 ans (2022 ?) : le nouveau nom de la FTXZ25N (Urusara 7) est AN28YRS (Urusara X),
commercialisée à 2500€ au Japon début 2021. L’unité extérieure et la télécommande
(qui datent de la FTXR en 2003) sont quasi
conservées, l’unité intérieure est nouvelle. Pour les curieux, un acheteur
chinois de la nouvelle Urusara X a choisi de la
démonter (https://m.mobile01.com/topicdetail.php?f=731&t=6162472).
Il est ainsi offert de constater que la climatisation Made in Japan est en fait un assemblage de pièces toutes étiquetées
Made in China... pour ceux qui veulent voir l’installation de la nouvelle,
c’est la : https://www.youtube.com/watch?v=9-FUHo_4ydA.
A mon avis avec les performances améliorées et une programmation moderne, il
doit être possible d’avoir un COP réel bien supérieur à 5. Cela peut paraitre
beaucoup mais passer de 4,5 à 5 c’est passer de 77 à 80% d’énergie
gratuite ! Pas de quoi fouetter un chat, sur mon bâti cet écart
correspondrait à 15€/an.
En termes de performances, celles
attendues et calculées (par le client incapable selon Daïkin) sont la. Quatre maitres mots : confort,
économie et réactivité en silence.
Du point de vu technique la FTXZ25 se singularise :
-
par un
compresseur à double piston ce qui autorise à la fois à descendre plus bas en
régime et à monter aussi plus haut (d’ou les jumelles estampillées 35 et 50).
Ce compresseur double piston est à privilégier pour la durabilité des paliers
de moteur (meilleur équilibrage). Attention, il équipe la mistu
LN25VGHZ (une 35 bridée) mais pas la LN25VG, que j’avais pourtant choisi. Pour privilégier la
durabilité, il vaut mieux peut être claquer 200€ de plus pour une HZ, mais je
ne le fais pas car je suis pingre..
-
par une détente
piloté (que je privilégierais sur le chauffe eau
thermodynamique). Au lieu d’être libéré par une fuite orchestrée par un
capillaire ou détente directe ( Mitsu
LN et les autres Daïkin), le liquide frigorifique est libéré par une
électrovanne pilotée . Au lieu de ne travailler que sur la vitesse du
compresseur, la vanne pilotée offre de travailler sur le régime du compresseur
et sur la fréquence de la vanne. Selon moi ce système apporte une bonification
de COP en réel de l’ordre de 0,5. Le pilotage en détente est la technologie de
demain pour bonifier les climatisations
Globalement
le chauffage par climatisation est d’une grande efficacité et offre un meilleur
niveau de confort que des convecteurs, même que des radiateurs à inertie (mon
précédent logement). Avec un investissement mesuré, on accède à du matériel
fiable (pas de panne revendiquée au niveau mondial pour le FTXZ),
sans cout d’entretien ni abonnement supplémentaire. En termes de
température, avec
Je suis très satisfait du résultat.
Reste à noter le très léger bruit de l’unité intérieur, à peine audible (moins
que le ventilateur du pc portable), bruit qui est d’autant plus faible que la
masse de l’unité est conséquente. Coté unité extérieur, on entend rien sur ma
terrasse, ou elle est installée, alors que je suis à la campagne. D’ailleurs,
comme repere, le bruit intérieur est largement plus
conséquent que le bruit extérieur.
En termes de fiabilité un premier
problème est survenu au bout de 6 mois. Sur l’unité extérieure le cache à
stries de ventilateur a commencé à couiner, au point de décupler le bruit de la
ventilation. Une légère cale en bois a résolu le problème. Ensuite, au bout de
8 mois, une erreur A5, surchauffe de l’échangeur intérieur (>
Quelques regrets quand même.
En premier lieu que les températures
soient quand même imprécises, que ce soit la température intérieure que la
température extérieure. Par -2°c dehors, alors que tout est gelé, la
télécommande affiche
Enfin, je souhaiterais de plus une
température programmable de commutation. De telle sorte que passé sous un seuil
(vers
25. Les consommations constatées
La consommation de l’été 2020 en mode climatisation
(pour 50m2) se monte à 115 kW.h sur 122 jours, entre le 1 juin et les 30
septembre 2020. Cela correspond à un surcout électrique estival de 17 €,
l’équivalent en électricité d’un mois de novembre en chauffe (pour 100m2).
Cette consommation en rafraichissement est supérieure (26%) aux 92 kW.h estimé
par la fiche technique (consommation annuelle en froid). Par constat, le jour
le plus chaud de l’été (
La consommation d’hiver est mal connue
car l’unité fut installée fin janvier 2020, il y a moins d’un an. Par choix
personnel, la température intérieure est de
En terme de température limite basse,
nous avons vécu des nuits à
Au niveau rendement, puisque c’est
aussi cela qui justifie le prix des machines...
Le 24 novembre 2020, la nuit fut à
Le 19 décembre 2020, il a fait
Dernier détail, la maison était classée
D dans l’ancienne DPE (8600 kW.h/an) lors de l’achat en 2018. Mais avec notre
utilisation (9400 kW.h par an) elle aurait été classée E. Selon mes calculs,
avec la climatisation réversible, la maison (désormais 6400 kW.h) serait
presque classée en C (5911 kW.h sur DPE ancienne version). Or selon les
notaires une maison classée B se valorise 7% plus cher qu’une maison classé D,
soit 3,5% de gain par lettre. Donc la climatisation réversible est un atout
pour gagner en DPE et vendre votre maison plus cher. Avec un chauffe-eau
thermodynamique, la consommation devrait être ramenée vers 4300 kW.h par an,
soit en lettre B de la nouvelle DPE(100*110/2,3=4782
kW.h)). J’estime la plus-value d’une lettre DPE de l’ordre de 10 K€ , et, avec la clim, le chauffe eau thermodynamique et un
effort sur l’électroménager, la maison aura pris environ 20 K€ de valeur pour
3K€ d’investissement. Je pense que proposer à la vente une maison toute
électrique de 100m2 avec une facture électricité sous les 900€/an (75€ par mois
ou 2,5 euro par jour) est un bon plan dans l’ancien.
Pour ceux qui préfèrent travailler sur
les couts, mon chauffage par convecteur me coutait annuellement 3850 kW.h (600€) , le chauffage par clim me coute 850 kW.h (130€). Amputez
la différence des 17€/an de climatisation estivale et vous tombez bien
approximativement sur les 450€ d’écart. L’écart de température avant travaux (
Erratum 2021 : A posteriori, le
bon calcul à réitérer est celui du DJU, pas du seuil.
Pour avoir une idée du recalcule de COP, celui ci est fait dans la feuille Recalcul COP avec la méthode DJU
(la plus pertinente en capacité) pour 21°c dans la maison. La COP annuelle
serait de 5 et ne descend pas sous 4 au plus froid de l’hiver (janvier). Ces
COP sont à prendre avec des pincettes car l’évaluation thermique est entachée
d’une grande incertitude. Globalement mes « COP calculées » varient
de 4 à 7 et, je fais le choix de
revendiquer désormais une COP moyenne de 5 (voir 5,2 si l’on évalue le sur-emploi du bureau chauffé à effet joule et de la cuisine
durant la pandémie), c’est à dire que chaque kW.h d’électricité consommé par la
climatisation m’apporte à minima 5 kW.h de chauffage. Une performance que
j’estime aussi due à ce que la climatisation présente une spécificité : ce
n’est pas une détente directe (par un tube capillaire) mais une détente pilotée
(électrovanne), un choix que je referais avec le chauffe-eau thermodynamique.
Mon besoin thermique réel est donc de 3900 kW.h à
26. la VMC
Dans notre maison, la VMC
(Ventilation Mécanique Contrôlée, hygroréglable A dans mon cas) évacue
constamment l’air vicié. Si cela se comprend quand nous sommes présents, cela
ne sert à rien quand la maison est vide soit de personnes soit de toute
activité. En conséquence, c’est une fuite de chaleur en hiver, et, une
déperdition de fraicheur en été. Quelques calculs offrent d’approcher son coût.
(feuille Excel Seuil , Colonne Z)
Le débit de la VMC
associé à la température limite basse offre d’apprécier la puissance
expulsée : 420 w au plus froid (
Réduire le fonctionnement de la VMC de 50% induit une économie, d’une cinquantaine d’euro
par an en chauffage électrique mais de 10 € avec la clim. Mais surtout le
besoin en chauffage en température limite basse sur ma maison passe de 2430 W à
2000 W aux heures d’arrêt de la VMC (Erratum
2021 : passe de 2161 w à 1750 w) . De la sorte en
estimant que le
La solution la plus simple pour réduire
le fonctionnement est d’associer la vmc à un
programmateur hebdomadaire (dans
l’armoire électrique) d’un cout d’une soixantaine d’euro. La VMC consommant une quarantaine de watt, le programmateur,
généralement de
Pour
ceux qui opteront pour une climatisation moins puissante, insuffisante en
période de grand froid, l’arrêt de la VMC la nuit est
une idée perspicace. En hiver, cela aide à ne pas trop faire chuter
l’hygrométrie dans le logement. Et avec le filtre de la climatisation, il
n’y a pas d’odeur.
Attention : ceci pour une maison
saine ou tout le linge passe au sèche-linge. À chacun de voir, et surtout, de
surveiller son hygrométrie (60% maximum) sous peine de générer des moisissures.
Ceux qui font sécher le linge dans la maison doivent comprendre que
l’absorption d’énergie pour vaporisation de l’eau sera à prendre en compte,
engendrera de prendre un climatiseur plus puissant (3kW
obligatoire).
27. Mes conseils pour la climatisation
Mon premier conseil est d’oser sauter le pas. Pour une
maison toute électrique chauffée aux convecteurs, la climatisation réversible
est très agréable tant en climatisation qu’en chauffage. C’est aussi souple en
réponse qu’économique à l’usage. L’investissement initial conséquent, sous
réserve d’être astucieusement réalisé, va durer et sera largement rentabilisé.
Les allergiques et asthmatiques trouveront une quiétude appréciable. Seule la
programmation est moins conviviale qu’un programmateur de chauffage à effet
joule. Si votre bâti nécessite plusieurs unités, préférez du monosplit et
avancez à votre rythme.
Mon second conseil est de tenter autant
que possible de faire votre bilan thermique, même simplifié, pour déterminer le
bon niveau de besoin sans se laisser influencer par des vendeurs, intéressés à
la vente, qui vont pousser au suréquipement. Faire un devis au m2, sans
connaitre faire le calcul du DJU est l’apanage des
clowns. La course à la plus grosse est contreproductive en termes de
rentabilité et de fiabilité ; à iso prix, mieux vaut un petit haut de
gamme qu’un gros moyen de gamme. Vous y gagnerez autant en performance qu’en
confort, autant en fiabilité qu’en silence. Selon mes calculs, une
climatisation de type 25/30 haut de gamme, et 3000 w par
Mon troisième conseil est de rester
strictement sous les 4 KW. D’abord pour éviter l’inutile entretien tous les
deux ans qui au final vous coutera sur 15 ans aussi cher que votre
climatisation. Ensuite pour éviter de payer plus cher un climatiseur
surdimensionné. Sur les maisons à partir de la RT2005, une seule unité de type
25/30, la puissance de base, suffit en puissance et en capacité si vous laissez
les portes intérieures ouvertes, si vous acceptez le compromis. Prenez une
petite haut de gamme, vous allierez efficacité, confort, silence et
rentabilité.
Mon quatrième conseil est de prendre le
temps de réfléchir autant à la position qu’a la puissance, pour avoir un
meilleur confort et ne pas se fâcher avec votre voisinage. Si vous avez une
cage d’escalier, essayez de positionner l’unité intérieure à 3 ou 4m de pour
que la chaleur monte bien, car le split stratifie un peu la chaleur au plafond.
Et essayez de limiter la longueur de tuyauterie au minimum (perte de
rendement). N’orientez pas le soufflage extérieur vers le voisinage.
Attention, une climatisation nécessite
une autorisation préalable de travaux pour l’unité extérieure ...
Après, c’est à chacun de voir midi à sa
porte concernant le choix de matériel mais aussi sur le montage. Néanmoins, abstraction faite du confort qui n’a pas de
prix, pour obtenir de la performance face au grand froid pour 100m2 en RT2005,
il faut opter pour du haut de gamme : il n’y a pas de matériel en neuf en
dessous de 1000 € (meilleur prix internet), et au-delà de 2000€ la rentabilité
sera douteuse (>5 ans). La fenêtre de travaux, en RT2005 électricité ou
meilleur, est donc particulièrement
étroite en rénovation pour qui fait primer une rentabilité courte (que j’estime
être la rentabilité normale).
Ce que je retiens, c’est que pour une
maison de plaine construite sous RT 2005 électricité
ou meilleur (RT2012, BBC) ,
une Mitsubishi
Electric MSZ-LN25VG est
la machine suffisante et économique. Si vous avez des hivers longs,
régulièrement sous les
Si vous avez une cheminée et que la
climatisation doit vous chauffer en dehors des périodes de grand froid, une Mitsubishi
Electric MSZ-EF25VG ,
qui est seulement A++ pourrait vous suffire. 25% moins performante que la LN,
tant en puissance qu’en classe thermique, moins lourde, elle est aussi moins
chère (même unité extérieure que la LN25VG, mais
unité intérieure qui passe de 15 à
Si vous avez un budget très contraint,
la Panasonic
CU-Z25VKE / CS-Z25VKE,
ou la Dakin
FTXM25R (Attention mon étude était sur la FTXM25N, mais hormis le changement de carrosserie les
performances sont identiques), avec des performances du niveau de la EF25VG, pourraient être une solution. Le problème viendra
que le prix engendrera une unité légère de type 8/10 kg qui se révéleront inévitablement
plus bruyante qu’une
Si vous êtes masochiste au point de
vous déclarer inconditionnel de mes amis de Daïkin, la chère FTXTM30, (ou la nouvelle FTXTA30AW, mêmes performances mais encore plus chère)
avec un look banal, un prix exagéré, une unité intérieure trop légère et un
disjoncteur 16A, est faite pour vous. Si vous avez les moyens, la Daikin FTXZ25N en fin de vie commerciale, et son SCOP annoncé de
presque 6, à la télécommande aussi lourde que ses éléments ( une vraie
différence avec les mitsu !) remplira
parfaitement la fonction, au prix d’une seul programmation on/off...mais vous
aurez le nettoyage de filtre automatique. Attention, Daikin
Japon vient de complètement restructurer sa gamme au Japon ce qui me semble
être le signal d’une refonte de la gamme Europe, en 2022 ? Bref, la FTXTM, certainement, et la FTXZ,
c’est sur, sont en fin de vie commerciale ; pas la peine de le payer trop
chère leur look passé de mode. Et je ne
parlerais pas de la Daïkin FTXA25, mêmes (basses)
performances que la FTXM25R mais 200€ plus cher. S’il
y en a une économiquement injustifiable dans la gamme Daïkin, c’est bien
elle.
En terme d’affaire, l’automne est la période
propice aux promotions (comme la Panasonic CU-Z25VKE
/ CS-Z25VKE). La climatisation réversible n’est
toujours pas considérée comme un moyen de chauffage, ses ventes sont plutôt
printanières. Profitez-en pour minimiser vos couts d’acquisition avant l’arrivée
du froid, et ainsi engager une rentabilisation immédiate.
Dernière chose : ne lésinez pas
pour les supports et évitez ceux en tôle ; supporter un truc à 2 K€ et
Mes calculs offrent enfin d’apprécier la
rentabilité de systèmes. Avec 3000 kW.h de gain en chauffage avec un
climatiseur et 1500 kW.h ( voir plus loin) de gain avec un chauffe eau
thermodynamique, les gains annuels par systèmes thermodynamiques sont donc de
4500 kW.h, soit environ 700 €. Pour une pompe à chaleur pour chauffage au sol
(et eau chaude), l’investissement serait de 12000 € avec une rentabilité amputé
de la nécessité d’entretien annuel (150€). Un chauffage au sol par pompe à
chaleur air-eau ou géothermique
nécessitera donc 20 ans pour être rentabilisé vis à vis d’un système à effet
joule ! Avec une partie des travaux
fait seuls, un climatiseur haut de gamme inferieur à 4 KW (1400€) et un
chauffe-eau thermodynamique CET (1800€), les deux sans entretien annuel, seront rentabilisés entre
3 et 7 ans. Et en cas de défaillance d’une des deux fonctions, le cout
d’échange est 6 fois inferieur à celui d’une PAC chauffage au sol. Comment
faire moins cher ? En remplaçant le CET par un dispositif aussi efficace
et 4 fois moins cher : le DWHR à 500€ (voir plus
loin), le récupérateur de chaleur des eaux de douche.
Erratum 2021 : après recalcule il
apparait que la FTXZ25 est déjà trop puissante pour
ma maison. Mon ordre de sélection 2021 ne change pas LN25VG,
LN25VGHZ, EF25VG
(certainement bien suffisante seule pour mon logement), FTXTM30,
FTXZ25, et puis les deux petites au cout minimisé.
Hormis la EF25VG, elles sont toutes à 3000w ou plus a
-7°C/-
28. le bilan chauffage par climatisation
Modifié en 2021 sur la base de
la DJU
Donc pour ma maison tout
électrique à 9400 kW.h annuel auparavant avec radiateur et chauffe eau, on peut
considérer :
-
qu’un abonnement 9kW
(171€/an ou 14€/mois) est la bonne solution puisque j’ai des pointes à 7,5 kW,
vraisemblablement dues à la cuisine. Autoriser Linky à lire vos données à la
demi-heure est une nécessité pour cerner le matériel qui engendre vos pointes
de puissance.
-
que la consommation électrique de vie (le
seuil du DJU) tourne autour des 220 kW.h (34€) par
mois à 4 en tout électrique soit 55 kW.h par personne par mois.
-
que la consommation de douches (courtes) est
de 2400 kW.h par an pour 4, soit 600 kW.h par personne par an ou 50 kW.h par
personne par mois
-
par soustraction que ma consommation de
chauffage est de l’ordre de 3900 kW.h, soit 39 kW.h/m2
-
ma consommation de climatisation en froid est
l’ordre de 120 kW.h soit 2,4 kW.h/m2
-
mes calculs par DJU,
sont pertinents pour calculer le besoin énergétique de mon bâti.
-
pour 100m2 RT2005 Electricité tout électrique à équipement basique, 41% de
l’énergie passe dans le chauffage, 27% dans l’eau chaude, 33% dans le reste des
besoins électriques.
En termes de climatisation :
-
une climatisation monosplit haut de gamme de
type 25 haut de gamme est suffisante pour chauffer seule tout le bâti de 100m2
en RT2005 Electricité
-
qu’envisager pour les calculs un COP réel à
85% du SCOP est une hypothèse qui tient la route.
-
diviser sa consommation de chauffage d’un
facteur de 4 à 5 est possible pour un prix raisonnable.
-
elle offre d’améliorer la qualité de l’air
pour les fragiles pour un prix modeste
-
la climatisation air/air est le moyen le plus
simple, le moins couteux en investissement d’avoir un prix du kW.h de chauffage
très inferieur à celui du bois ou au gaz.
En termes d’avenir :
-
La clim comme chauffage est à envisager au
plus tôt face à la progression du prix des énergies : c’est aujourd’hui
une technologie mature.
-
La clim réversible n’est pas le
photovoltaïque : la SCOP ne
progressera plus tellement dans l’avenir et quand bien même elle bougerait que
ce ne serait qu’a la marge. Passer d’un COP réel de 4 à 5, c’est passer de 75 à
80% d’énergie gratuite, mais de plus cela ne représente que de l’ordre de 15 à
30 euro par an d’électricité d’écart pour mon habitat. Donc visez une COP réelle
de 4,3, c’est à dire un SCOP(en chaud) de 5,1 (le minimum du
A+++) selon la règle personnelle des 85% et déjà ce sera bien.
-
les compresseurs de type Scroll arrivent.
S’ils sont très bons en termes d’usure, très bons à haut régime, moins cher à
fabriquer, mais ils sont par contre médiocres à bas régime, ce qui constituera
la zone de plus grande consommation d’une clim. Donc le Scroll, on l’oublie
autant que l’on magnifie un moteur à double piston pour sa fiabilité et son
équilibrage (en 25, la LN25VGHZ chez Mitsu, FTXTM30 et FTXZ25 chez Daïkin).
-
Pour le wifi, je laisse chacun juger. Mais on
vit très bien sans ce truc dont la principale finalité et de faire remonter les
données aux constructeurs. C’est pire que Linky puisque vous ne pouvez même pas
accéder au traitement des données captées.
Sa seule réelle utilité est d’avoir un système de diagnostique plus
pertinent.
A retenir : battez vous sur tous les points, le prix
(33% du cout global) le prix de
l’installation et de la mise en route (17% du prix global) et le prix de l’électricité, et vous
laminerez énergétiquement et pécuniairement aussi bien le bois que le gaz.
Par sa frugalité et sa relative facilitée de mise en
œuvre, la climatisation réversible monosplit est une solution d’avenir comme
moyen de chauffage. Aucun autre système n’est en mesure de fournir 4 à 5 fois
plus de chaleur que d’énergie dépensée. Aucun autre système n’est en mesure
d’avoir un prix du kW.h de chauffage très inferieur à celui du bois. La climatisation réversible est aujourd’hui
arrivée à maturité tant sur le plan technique (SCOP élevé) que sur l’aspect
interface (programmation). Bien choisie et bien montée, sa fiabilité sera bonne
et son rendement sera durablement
inégalable. Elle est parfaite pour un monde ou le prix de l’énergie est
soumis à des envolées aussi régulières qu’abruptes. Les trois seules
difficultés résident dans son positionnement (efficacité de diffusion de la
chaleur, bruit), dans le calcul du besoin énergétique (puissance et capacité)
définissant le bâti et dans la sélection d’un modèle à grande durabilité.
Reste
l’ultime et incessante question sur la maison toute électrique, surtout venant
de ceux ayant une cheminée : que feras tu s’il y a une coupure
d’électricité en hiver ? Déjà depuis 50 ans, je n’en ai pas eut. Ensuite
la réponse est simple ; comme tous les gens qui ont des sécurités
électriques sur leur mode de chauffage (PAC, gaz, pellets, fioul, poêle à
kérosène...), le barbecue à gaz (bouteille de
Nota : l’automne 2020 avait été la
période de promotion des monosplit, généralement bas de gamme. L’automne 2021
est la période de promotion pour les multisplits haut de gamme mais pourvus
d’unités intérieures bas de gamme. A constater
sur :
https://www.climshop.com/ventes_flash.php
Quelques
liens :
-
test suédois : https://www.folksam.se/tester-och-goda-rad/vara-tester/test-av-varmepumpar.
Selection luft/luft: Par grand froid, Daikin
et Mitsubishi Electric sont en haut de classement ; Panasonic et Toshiba
tiennent la route.
- https://clim-facile.com/climatisation-reversible/
- http://erp.mitsubishielectric.eu/erp/2/doclist/lot-10
- https://energylabel.daikin.eu/be/fr_BE/lot-10.html
- http://www.daikintech.co.uk/
- http://www.mitsubishitech.co.uk/
- https://www.engie-homeservices.fr/particulier/depanner-mon-equipement
- la Daikin FTXTM est nommée CaldoXRH dans les pays nordiques qui eux doivent faire
face au
- les
Mitsubishi dans les pays nordiques.
- https://pastel.archives-ouvertes.fr/file/index/docid/765206/filename/2012ENMP0036.pdf
29.
Economie sur le chauffage de l’eau chaude sanitaire
Ecrit 2021
L’eau chaude coute en énergie pour
l’amener de la température du réseau (7 à
Qu’est ce qu’un chauffe eau
thermodynamique ou CET ? C’est une climatisation air/eau qui arrache des
calories à l’air pour les fournir à l’eau avec un COP de l’ordre de 3 ce qui
correspond à plus de 66% d’énergie gratuite. Trois problèmes : il faut le
mettre dans une pièce non chauffée tout en restant à proximité du gros
consommateur qu’est la douche (ou le bain) ; ensuite c’est un engin qui va
produire du froid, donc notablement rafraichir la pièce ou il se trouve Enfin
c’est un engin qui fait plus de bruit qu’une climatisation donc à mettre dans
un endroit isolé phonétiquement des pièces de vie et de sommeil. Un chauffe-eau
thermodynamique est donné pour une durée de vie de 12 à 15 ans (mon collègue le
sien pété à 6 ans à les boules). Inconvénient, il n’y a rien en dessous de
1800€ (regarder le bon coin, market place ou et au pire certains peuvent
s’adresser à https://www.discountetqualite.fr/43-chauffe-eau-thermodynamique)
en Europe alors qu’aux USA le modèle équivalent, voir plus capacitaire et plus
puissant, se vend 1200€ (1500$).Il ya donc de la marge sur les CET.
Qu’est ce qu’un récupérateur de chaleur
des eaux grises (ou DWHR, Drain Water Heat Recovry en anglais). Un
récupérateur de chaleur des eaux grises est un échangeur de chaleur qui permet
de transmettre à l’eau froide rentrante la chaleur prélevée sur l’eau chaude
avant qu’elle ne parte à l’égout. Techniquement c’est généralement un échangeur
de chaleur à contre courant, tubulaire ou à plaque. Avantage du système :
il récupère de la chaleur gratuitement, sans système mécanique, sans besoin d’électricité.
Inconvénient, autant il est formidable sur des flux croisés, telle une douche,
autant il est inutile sur des flux successifs, tel un bain. Aujourd’hui ces
systèmes ont des rendements de l’ordre 50 % Réel c’est à dire l’équivalent CET
d’un COP de 2. Le tout pour un prix qui fait quand même mal, à savoir de
l’ordre de 1000€. Ma conviction c’est qu’il est possible de faire mieux à
savoir monter à 75% (équivalent à un COP de 4 sur un CET) en diminuant
drastiquement l’inertie du système et surtout en minimisant le cout terminal à
500€. Dernier problème du système l’encrassement, donc priorité a un système ou
le fluide reste en mode d’écoulement turbulent.
Quelle solution vais-je choisir ?
Comme je suis toujours dans mon budget serré, que je suis curieux, je vais
simplement faire les deux, ce qui bonifiera les gains en essayant de doubler la
durée de vie du matériel. Et puis je me suis fixé un challenge sympa :
fabriquer pour un prix commercial de 500€ un DWHR
avec un rendement de 75% soit une COP de 4, c’est à dire un récupérateur
d’énergie plus efficace qu’un chauffe
eau thermodynamique pour 4 fois moins cher. On verra bien si j’y arrive. Ce
dossier est en cours de fabrication. Abonnez vous et vous aurez des
nouvelles dans un trimestre.
30. Choisir un chauffe-eau thermodynamique ou CET
Choisir un chauffe-eau thermodynamique, c’est
en priorité évincer du choix les marques douteuses. Je ne reviendrais pas dessus
le cas de mon collègue dont le CET à lâché à 6 ans et l’indice sur la marque
laissé dans la partie climatisation. Je ne referais pas comme dans la partie
climatisation, tenir un tableau des produits et expliquer mon choix, c’est trop
de travail.
Choisir un chauffe-eau, c’est aussi choisir une technologie.
Emballé par la solution de détente de gaz piloté qui a fait le rendement
exceptionnel de la clim FTXZ, je me suis plongé a la
recherche d’une marque ayant un produit opérant de la sorte sur le CET. Et j’en
ai trouvé une qui en plus de la détente pilotée offre 10 ans de garantie sur le
compresseur : LG avec ses WH20S et WH27S, des modèles
sortis en 2021 et vendu aussi aux USA.
Décidé à en acheter un, j’ai contacté LG France au prétexte
d’avoir les documentations. On m’a promis les docs par mail mais je ne les ai
jamais eut ! LG France m’a aiguillé vers un artisan à
Choisir un chauffe-eau, c’est aussi se pencher sur sa
capacité. Sachant que j’ai une famille de 4 personnes, le volume conseillé est
de 200l alors que j’ai une chauffe-eau blindé Thermor à effet joule de
Durant 6 mois j’ai guetté sur le bon coin et, bingo, j’ai
réussi, comme la clim, à acheter un LG WH20S neuf
d’occasion de
Donc ma clim et mon CET viennent tous les deux du bon coin,
étaient tous les deux des neufs d’occasion, et ont été tous les deux âprement
négociés : allez y, n’ayez pas peur, au pire le vendeur refusera, et ce
n’est pas très grave, puisque vous reviendrez le voir avec la même offre un
trimestre plus tard. Vous ne pouvez imaginer le nombre d’achats compulsifs qui
se retrouvent en revente à peine acheté.
Une attention
importante est à accorder au raccordement électrique du chauffe-eau,
consultable sur la notice d’installation, avant de l’acheter. En effet, vous
avez au préalable un chauffe-eau électrique alimenté soit par 3 câbles (phase,
neutre, terre) pour les chauffe-eaux blindés, soit par 5 câbles (les même +2 du
pilotage jour/nuit) pour les chauffe-eaux à sonde active. Mon conseil c’est
déjà de regarder votre câblage en entrée de chauffe eau, et pour ceux qui n’ont
que 3 câbles, d’opter pour un chauffe eau thermodynamique programmable afin
d’éviter de devoir tirer deux câbles de plus depuis le compteur. En effet, pour
éviter un risque de corrosion, le CET a besoin d’une alimentation H24, il faut
donc en 3 câbles faire sauter le passage par le relais jour/ nuit (pour ceux
qui ont un simple chauffe eau blindé). Typiquement à la sortie (en bas) du
disjoncteur de chauffe eau (16 à
Installer le CET ne présente pas de difficulté. Des solutions
avec tuyaux flexible existent pour ceux qui ne souhaitent pas faire passer un
plombier. Attention quand même la garantie du matériel demande justement un
passage de plombier parce que le client est trop con pour relier deux tuyaux et
connecter 3 câbles. La seule incommodité est de gérer un poids conséquent dans
un espace généralement restreint : prévoir un diable et un sol bien plan.
Lorsque l’on installe
un CET, quatre solutions s’offrent à vous :
-
la solution sur air ambiant : le CET
aspire l’air de la pièce et la recrache dans la pièce ce qui induit un
refroidissement inévitable. Avantages, le logement peut rester étanche et le
rendement, lié à la bonne température intérieure, sera bon.
Inconvénients : plus de bruit et une température abaissée du local.
-
la solution sur air extrait : l’air
passant par le CET, pris à l’interieur, est recraché
à l’extérieur. A première vu cela est intéressant puisque l’on recrache de
l’air à
-
la solution sur air extérieur. L’aspiration
et l’expulsion se font sur l’air extérieur via des trous dans un mur
porteur. Inconvénient, l’air extérieur
est plus froid que l’air intérieur en hivers, la ou on apprécie une douche bien
chaude, et donc le rendement chute drastiquement au début, puis, quand le froid
est plus intense (sous les 5 et
-
la solution sur air de VMC.
Le CET récupère sa chaleur sur l’air vicié extrait de la maison ; c’est
une VMC couplée avec le CET. Je la déconseille car au
final les vapeurs grasses de cuisine vont se coller sur l’évaporateur
(radiateur froid de la machine), comme elle colle sur une hotte de cuisine. Et
puis je n’aime pas du tout les appareils à double fonction dont la panne se
révèle généralement couteuse lorsqu’une des fonctions lâche.
Avant l’achat, j’étais parti dans
l’optique de faire un montage sur l’air extrait, mais en recrachant dans le
garage contigüe à la buanderie. Ma pièce fait à peine les 20m3 demandé pour un
montage sur air ambiant, pièce qui plus est encombré par un congélateur, un
réfrigérateur, le lave linge, le sèche linge et une armoire de réserve
particulièrement chargée. Mais, à l’usage la porte vers le garage est toujours
ouverte (pour le chien) et donne sur un espace de
33. Avec le LG WH20S, j’ai le oui phi !
Jusqu’ici dans ma vie, le
chauffe eau, je ne le rencontrais que très rarement et généralement en deux occasions :
-
pour régler la
température d’eau que les plombiers consignent toujours trop haut, réglage oh
combien compliqué avec un petit curseur quart de tour,
-
pour changer la
résistance quand une douche gelée venait me signifier qu’elle avait rendu l’âme
(1 fois en 50 ans).
Bref, mon chauffe eau, je n’y pensais
jamais, et je ne m’en portais pas plus mal.
Mais dorénavant, je suis devenu
moderne. Un truc fantastique m’est arrivé : mon chauffe-eau a le wifi,
c’est à dire qu’il me permet de me créer des problèmes que je n’ai jamais eut
avant et dont je ne mesurais pas le plaisir de m’en passer
Le premier constat avec ce wifi est
simple, c’est que pour accéder à la programmation du chauffe-eau je vais être
obligé de conserver un téléphone désuet quand le wifi aura été remplacé. C’est
pratique pour un engin que j’espère garder 15 ans, à peine acheté il va devenir
obsolète, non par sa fonction première, chauffer l’eau, mais parce qu’une
fonction accessoire va se périmer très vite. Avec le Wifi, l’obsolescence
programmée rentre dans des engins qui étaient jusqu’ici quasi inusable (en
grande partie depuis l’arrêt du traitement au chlore qui était la plaie des
cuves en les perçant) .
Que permet de faire le wifi chez
LG ? Malheureusement pas tout ! Le réglage anti légionellose a été oublié
et reste au clavier ... Certainement un oubli du stagiaire qui a fait le
logiciel un vendredi soir, veille de vacances. Mais le wifi me permet surtout
d’accéder à la consommation (instantanée, horaire, journalière, mensuelle,
annuelle et plus si affinité) et à la programmation de plages horaires de
fonctionnement, fonctions qui ne sont pas accessible au clavier.
Maintenant je suis devenu moderne, car
je peux programmer la température de mon chauffe-eau depuis mon travail. Quel
avantage incontournable de pouvoir choisir au quotidien entre 48, 49 ou
Trêve de plaisanterie, le wifi offre
quelques avantages. Le premier et le plus important est que le logiciel sur le
smartphone propose un système de diagnostique de panne et aiguille pour les
réparer ; à peine acheté, on vous prévient que l’engin est faillible,
c’est beau. Le second est qu’il permet de constater la montée graduelle en
puissance au démarrage qui signifie que l’inverter
fait bien le job.
Le logiciel smartphone de LG, le LG thinq, possède quelques défauts. En premier lieu sur la
première page il y a une erreur d’un facteur 1000 sur la puissance instantanée,
notée en kW alors qu’elle est en W. En effet, en veille mon chauffe eau
m’annonce une consommation de 50 kW, et, à pleine puissance, de 2636 kW ;
pas facile avec un Linky 9 kW ! L’autre gros défaut c’est de ne pas offrir
de piloter l’anti légionellose, ça c’est vraiment nul. Enfin quand le
chauffe-eau va rentrer en chauffe il affiche « radiateur en attente »
(mieux vaudrait CET en attente) ! Et quand il est en programmation, il
affiche « jeu d’horaires » (plage horaire serait mieux). C’est
dommage que quelques approximations viennent gâcher le plaisir. Détail
surprenant, en fixant la consigne de chauffage de l’eau à
Détail qui compte sur le LG WH20S : le chauffe-eau n’a pas une mais deux
résistances thermiques de 2000w qui fonctionnent alternativement ; une à
mi-hauteur de la cuve, l’autre à la base. Mais ces résistances ne sont pas à
stéatite qui les protègeraient du calcaire, ce sont des résistances nues, comme
sur un chauffe-eau bas de gamme dit blindé. Par défaut, il est en mode auto qui
utilise à la fois la pompe à chaleur et les résistances si besoin. Pour un
usage exclusif de la pompe à chaleur, il faut le forcer en mode Heat Pump. Sauf que le mode Heat Pump fait tourner la pompe à
chaleur exclusivement à son maximum (636 w) alors que sur le mode auto, elle ne
tourne qu’entre 40 et 60 % de cette valeur, au prix d’un temps de chauffe
allongé bien sûr. Me voila donc de retour sur le mode auto et, en surveillant,
il apparait que jamais les résistances électriques ne sont utilisées pour
l’instant. Attention donc sur les LG WH20/27S, en
mode auto, si votre plage de chauffe n’est pas assez longue (prévoir 8H sur le
20S), le chauffe-eau activera le mode électrique au besoin, avec à la clef une
grosse perte de rendement.
Petite surprise au changement d’heure,
la programmation du WH20S est fixe en heure GMT.
Quand l’heure française change, le chauffe-eau lui ne change pas d’heure GMT.
Avant le changement d’heure d’octobre, mon LG WH20S
était programmé de 21H30 à 10h. Après le changement d’heure la programmation
est passée toute seule de 20H30 à 9H. Méfiez vous si vous avez un compteur HP/HC. Entre la clim compliqué à mettre à l’heure et le
chauffe-eau qui change de plage de programmation, c’est un peu le bazar chez
moi.
Mais plus que tout j’ai choisi de
continuer à vivre dangereusement : j’ai réglé une fois pour toute le
chauffe eau, et je ne vais plus sur l’application. J’attendrais que de l’eau
froide me coule dans la raie du céans pour y retourner. A dans 10 ans,
application LG Thinq.
Un des facteurs de dépense d’un
chauffe-eau est la température de l’eau. Cette température à 2 objectifs
cachés :
-
être suffisamment
chaude pour évacuer la le risque de légionellose
-
être surchauffée
pour augmenter le volume d’eau disponible. Ainsi en surchauffant à
à
lire :
https://www.iledefrance.ars.sante.fr/media/1090/download
La légionnelle est une bactérie
présente dans l’eau. Si elle se multiplie exagérément, elle profite de la mise
en spray de l’eau sous la douche pour atteindre nos poumons et les malmener. La
bactérie se multiplie de 24 à
A noter qu’il existe une norme de
température de chauffe en habitat collectif, mais pas pour l’habitat
individuel.
Pour maitriser la légionnelle, il y a
plusieurs choses à faire :
-
isoler autant que
possible les tube d’eau chaude pour que l’eau à bonne température atteigne les
robinets (et c’est mieux pour le porte monnaie)
-
ne pas
surdimensionner le chauffe eau pour amplifier sont taux de balayage par de
l’eau propre ; 200l c’est suffisant pour 4 (sauf si c’est 4 bains)
-
éviter les tubes
qui ne servent à rien (ou bras morts)
-
régler
correctement votre chauffe eau
Personnellement, je ne crains pas la
légionnelle, mes tubages sont en cuivre (bactéricide) et la capacité de mon
chauffe est assez grande pour ne pas avoir à gagner de la capacité en le
surchauffant. J’ai donc décidé de couper la fonction anti légionnelle de mon
chauffe eau (qui sinon monte périodiquement l’eau de la cuve à
A chacun de trouver sa voie, mais
augmenter la température du ballon, c’est à la fois augmenter son besoin en
énergie, diminuer le taux de balayage et amplifier les pertes aux parois
35. Mesure de COP approximative
Lors de la mise sous tension du chauffe-eau j’ai pu
mesurer approximativement l’énergie dépensée (via le wifi) et évaluer la hausse
de température. Les
En considérant l’apport en énergie
globale sur la quantité d’eau au regard de l’écart de température, la COP
globale est de 3,1.Si l’on pousse le calcul en soustrayant l’apport de la
résistance électrique, la performance de la pompe a chaleur donne un COP de 3,7
pour monter de l’eau de 10 degrés à 47 degrés (puisque me consigne est à 50)
dans un local à 15 degrés. Selon le constructeur, le COP à
Ces mesures ne sont pas scientifiquement
correctes puisque il n’y a pas de métrologie sur les capteurs de température,
que le volume de la cuve est approximatif et que la mesure électrique est loin
d’être satisfaisante. Néanmoins, je suis le seul à oser faire une mesure sur un
produit acheté, et , hormis une vieille étude de l’Ademe, vous ne trouverez aucune autre évaluation en France,
voir en Europe. Par choix personnel, je ne détaillerais pas les calculs sinon
cette page déjà indigeste deviendra illisible. Pour rappel, la capacité calorifique
de l’eau c’est 4,18j/g.°C .
Dans mes conditions d’exploitation,
sans prendre de gros risque, je peux affirmer que la COP de mon chauffe eau
thermodynamique est de l’ordre de 3,3, puisque je dois inclure les pertes à la
paroi. Ce qui induirait pour une consommation d’eau chaude de 2400 kW.h, une
économie électrique de l’ordre de 1670 kW.h
(270€/an), et une consommation résiduelle de l’ordre de 730 kW.h. Une
valeur à rapprocher de la valeur d’homologation du chauffe-eau qui est donné
pour 706 kW.h annuel selon son constructeur. A ce jour nous n’avons pas vécu de
manque d’eau chaude : prendre un 200l était une bonne solution.
Comme je l’ai dit mes calculs vont être
biaisé par le fait que j’ai monté un pommeau de douche a
économie d’eau simultanément au raccordement
du chauffe-eau thermodynamique. Si l’on part sur 2400 kW.h de
consommation sur 350 jours ( 15 jours de congés), le
chauffe-eau à effet joule me coutait 6,3 kW.h/jour. Or, sur un mois, le
chauffe-eau thermodynamique n’a couté électriquement (dixit la fonction wifi)
que 0,86 kW.h/jour. Si on calcul le COP, on trouve 7,3. Ce chiffre est
impossible et s’explique par le bon rendement de la pompe à chaleur, largement
moins de pertes aux parois (mon ancien chauffe eau Thermor
avait la paroi tiède), un volume adapté (200 VS 300l) et par une moindre
consommation d’eau du fait du pommeau à économie d’eau (donc économie d’eau
chaude). Je ne pourrais pas faire d’autres calculs, l’ancien pommeau est parti
à la poubelle.
En cherchant la cause de ce facteur
fou, j’ai constaté que l’ADEME considère le COP du
chauffe-eau électrique (de type classe C) à 0,70. Or mon CET a une COP de 3,5 à
Le résultat n’est pas des plus
chouettes mais il montre que l’addition de détails permet de diviser par 7,3 la
consommation d’énergie de douche. A la clef une consommation qui passe de 2400
kW.h à 400 kW.h : un chiffre tellement bas que je souhaite qu’il soit pris
avec précaution en attendant la confirmation du compteur, dans un an. C’est
donc un gain annuel devrait être de l’ordre de 2000 kW.h (308 €) qui sera
obtenu, 100€ revenant au pommeau de douche, 200 € étant le résultat du CET.
C’est une facture énergétique de la maison qui est passée de 9400 kW.h à 6400
kW.h/an (avec clim et VMC) et devrait continuer vers
4400 kW.h/an (avec clim, VMC, pommeau de douche et
CET). La facture d’électricité avec la climatisation et le chauffe eau
thermodynamique (et quelques détails importants comme la VMC
et le pommeau de douche) a donc baissé de 54% en kW.h et de 48% en valeur.
L’objectif de 50% en valeur est proche, et il y a donc lieu d’utiliser à bon
escient le budget résiduel de 350€ (l’ancien chauffe-eau a été revendu 50€)
Se focaliser sur un COP pour un
chauffe-eau thermodynamique ne suffit pas. Il faut aussi compter en
remplacement sur les gains de perte à la paroi, sur un volume adapté et sur des
accessoires importants. Et prendre en compte le COP du chauffe-eau électrique
de 0,7 pour mieux évaluer les gains.
36. Equilibrage électrique de la maison
La première de choses à faire est de connaitre ses
appareils, de sortir de ses idées préconçues. Avec le CET, j’ai privilégié
d’entrée de jeu le mode pompe à chaleur,
le pensant le plus économique. Or ce mode a un fonctionnement basique ; il
monte au maximum de la pompe à chaleur, 636w, et y reste. Alors que le mode
auto, quand on lui laisse assez de temps de chauffe, monte la pompe à chaleur
de 40 à 60% de la puissance. Moitié moins de puissance, c’est approximativement
moitié moins de vitesse donc des contraintes sur les paliers de compresseur
divisées par 4. Donc avec le CET LG, le bon choix pour le faire durer, c’est le
mode auto et de lui donner une plage de temps long pour palier à la mise en
service des résistances.
Dans l’optique d’équilibrage électrique
de la maison, le chauffe eau travaille en complément de la climatisation en
mode chauffage tout en évitant les heures de pointes liées à l’usage de
l’électroménager pour l’alimentation et le linge : de 10h à 21h30 le week end . Mixé de la sorte, seuls
la climatisation au ralenti (100w) et le chauffe eau en veille (50w) rentrent
en interférence avec les consommateurs de haute intensité que sont la plaque à
induction (6800w), le four (2500w), le sèche linge (2300w), le lave vaisselle
(2400w), le balai vapeur (1600w) et le Karcher (1800w)
Le chauffage est opérationnel de 5h30 à
22h30 avec une pointe de chauffage à la mise en chauffe du matin, des horaires
qui vont de l’heure de réveil à l’heure de coucher maximum des adultes. Si la
climatisation a une pointe possible de 2010w, elle est en journée au régime de
ralenti soit 100w (d’ou l’intérêt d’avoir accès au databook).
Le chauffe eau a une consommation des
pointes possible de consommation de 2626 w, mais 626 w seulement en mode pompe
à chaleur et 300w+/- 50w quand il est en mode auto avec une large amplitude de
temps de chauffe. Le mode auto est donc sélectionné. Le chauffe eau peut
fonctionner en dehors de la plage
cuisine, à savoir de 21h30 à 10h00. De la sorte, Linky devrait ne pas nous
couper le jus. Enfin normalement car par deux fois le premier mois, le
chauffe-eau LG se déclenche durant la plage interdite. LG a de drôles de
notions d’une plage horaire.
Le CET sera une bonne solution s’il dure 15 ans. D’ou
mon attachement à un compresseur garanti 10 sur le LG (2 à 5 ans chez les
autres).
A
retenir :
- l’eau chaude pour 4 personne c’est
2400 kW.h ou 370 €/ an (soit 600 kW.h/personne.an) en mode douche rapide avec
un pommeau standard. C’est 1600 kW.h ou 240 € avec un pommeau à économie d’energie.
- le CET est très facile à
installer ; on pose, on relie les tuyaux, on connecte l’électricité et c’est
fini. Avec la vidange et le remplissage, c’est bouclé en une matinée. La seule
difficulté est de manœuvrer un système au poids élevé (
-
attention à la température limite basse vis à vis de votre type de
montage.
- les systèmes de douches économiques
en eau et les mousseurs de robinet sont des systèmes fabuleux avec un retour
sur investissement instantané. Le pommeau de douche Spa Shower
à 4,99€ (manomano) réalise à lui seul une économie de
l’ordre de 100€/an sur le chauffage de l’eau et
- la performance annoncée en COP sur le
papier d’un CET sont au rendez vous, en partie parce que les pertes à la paroi
sont bien mieux maitrisées
- dans mon cas le CET offre une
économie de l’ordre de 200€/an pour 4 (50 €/personne.an) et sera, malgré son
pris d’achat bien maitrisé, rentabilisé au bout de plus de 5 ans ! Selon
mes critères de rentabilité, investir au delà de 1000€ dans un CET n’est pas
intéressant à 4 personnes.
- le CET sur air ambiant n’engendre pas
un refroidissement aussi démoniaque que ce qui est décrit partout.
- la question est ouverte de choisir un
chauffe-eau de 100l avec un récupérateur d’énergie en lieu et place du CET 200l. Réponse très bientôt quand le prototype en
construction aura fourni des données.
En
terme purement financier : le CET coute un prix équivalent à la
climatisation, voir plus, mais il est deux fois moins rentable en terme de
retour sur investissement
Pour moi, selon mon cas, les priorités
sont à faire dans l’ordre de la rentabilité :
-
douche à économie d’eau (et donc d’énergie), retour
d’investissement sous 11 jours : 32 € de gain par an pour chaque euro
dépensé.
-
pilotage de la VMC, retour
d’investissement sous 1 an : 1 € de gain par an par euro dépensé sous
effet joule, 0,2 € sous climatisation.
-
climatisation, retour d’investissement sous 2,5
ans : 0,41 € de gain par an par euro dépensé
-
chauffe eau thermodynamique, retour sur investissement
sous 5 ans : 0,19 € de gain par an par euro dépensé
Un
ordre qui sera inévitablement chamboulé par le récupérateur de chaleur de
douche, on en parle tout de suite
Erratum
Novembre 2021 :
Depuis la mise en place du
pommeau de douche a économie d’énergie, toute la famille est d’accord que nos
douches vont beaucoup plus vîtes, non seulement pour les hommes qui se rincent
plus rapidement mais aussi pour les femmes qui sont enchantées d’avoir un engin
qui rince aussi bien et rapidement leurs longs cheveux. Qui dit constat dit
mesure de ce constat.
A partir des mesures
réalisées sur 1 mois, que je constate
par mesure de la conso électrique du CET, et donc via le volume total chauffé
en 1 mois, il apparaît que la durée moyenne des douches à diminuée... de 30%.
Attention, soyez magnanime, le système de mesure de la consommation électrique
du CET est imprécis, mais je n’ai que cela. Et entre le sport et le boulot,
nous ne prenons pas toutes nos douches à domicile.
le fichier de calcul : Par ici
Donc le pommeau de douche
économique à 5 €, Spashower c’est 33% de débit en
moins (6 l/min au lieu de 9), et en plus 30% de durée de douche en moins. C’est
donc de l’ordre de 54% de gain énergétique (1- 0,66x0,70).
En chiffre, ce simple bout de plastique à 5 balles, c’est, par an pour 4, 179€
de gagné en chaleur et 86 € de gain en eau potable.
Avec une conso d’eau chaude
amputée de 54%, autant dire que la durée du retour sur investissement du chauffe-eau thermodynamique vient de
sérieusement augmenter, de passer de 5 à quasi 7,5 ans (même bien plus si on considère
que mon chauffe eau à effet joule n’était pas encore foutu). Je regrette déjà
d’avoir passé tant de temps sur le CET, à tout calculer, à avoir mis autant d’argent dedans pour au
final gagner 150€/an.
Plus que tout ce que je
retiens c’est l’ordre de grandeur : il est à la portée de toutes les
bourses de diviser par deux sa consommation énergétique d’eau chaude sanitaire
sans s’embringuer dans des coûts conséquents : ça s’appelle un pommeau de
douche à économie d’eau, ça vaut 5 Euro
et ça rapporte, à 4, bien plus qu’un chèque énergie : 265 € /an.
Globalement le cout
énergétique des douches avec spashower passe de
1,06€/jour à 0,52€/ Jour. Si on ajoute le CET on obtient un cout de douche de
0,11 €/jour. Le cout de douche chute de 50% avec le spashower,
de 90% avec spashower+CET
38. Recuperateur de chaleur d’eau grise ou DWHR
C’est en cours, le prototype avance. Ce
site simpliste étant amené à évoluer au fur et à mesure de l’acquisition de
résultat, je vous invite à repasser.
39. EDF, les heures creuses et l’abonnement
Après deux ans avec l’opération Energie Moins Chère
Ensemble de l’UFC
que Choisir (https://www.choisirensemble.fr/energie/),
que je referais quand elle reprendra au printemps 2022 (inscrivez vous dés
maintenant, ça vaut vraiment le coup ; pour 10 € de prestation de service
vous gagnez 200 €/2ans), me voila de retour chez EDF
(via l’offre Digiwatt), en ce fin 2021 ou le prix de
l’électricité tend à exploser.
Et qui dit EDF, dit toujours le problème
récurrent : celui de l’estimation de consommation complètement hors sol.
Comme on nous a vendu un compteur communicant Linky comme un moyen d’avoir à
payer le juste prix de sa consommation, EDF propose d’office (de manière
obligatoire chez Digiwatt) maintenant de lisser
annuellement la consommation. A les écouter, via le site web digiwatt, ma maison consomme 11000 kW.h par an (1900 €) alors qu’avec la clim et le CET elle
n’est qu’a 4500 kW.h (866€). Si EDF a besoin de fond de roulement, qu’il s’adresse
à sa banque, mais qu’il évite de se servir de mon compte bancaire. Au bilan, il
a fallu dire que je me chauffe avec une cheminée, que je cuisine au gaz et que
je n’ai pas de sèche-linge pour avoir une tarification en phase avec mon niveau
de consommation : 6600 kW.h retenu (100€/mois) pour 4500 réels
hypothétiques (à vérifier après une année d’utilisation), cette fois c’est un
moindre mal. Dire à EDF que l’on se chauffe avec une climatisation réversible,
que l’on a un CET et donner l’année de construction de la maison ne sert à
rien : leur estimation va directement au pire pour vous.
Me revoilà donc revenu chez EDF, et
cette fois avec un abonnement qui est globalement en phase avec ma
consommation. Donc si vous souscrivez chez EDF, même avec une maison toute
électrique, n’hésitez pas à mentir pour avoir une indexation en phase avec
votre consommation, faute de quoi ils vous cartonnent.
Le second point important est le
système d’heures creuses. Comme beaucoup, depuis des années, j’étais abonné
sous cette gamme tarifaire en pensant que les efforts pour faire des machines à
laver, des sèche-linges et chauffait l’eau la nuit payaient. Grossière erreur.
Alors qu’en 2009 le prix de l’heure pleine était équivalente au tarif de base,
depuis celle-ci a connu une inflation bien plus élevée au point qu’aujourd’hui
le tarif de base est quasi à mi chemin entre heure pleine et heure creuse. Avec
son abonnement plus cher, les HP/HC me coutaient en
réalité une quarantaine d’euro de plus par an que le tarif de base ! C’est
à dire que je payais pour m’obliger à faire des machines la nuit. Ce temps et
révolu puisque me voila au tarif de base. Un lave linge une nuit, et le sèche
linge la nuit suivante, c’est fini. Le lave vaisselle,
c’est désormais quand on en a besoin. Et sincèrement c’est une vraie
libération. A vous de faire vos calculs. Ou d’aller sur Lite (voir plus loin).
Enfin
il convient d’aborder la question de l’abonnement. 99,9% du temps un abonnement
6kW me conviendrait, Mais, à cause de la plaque à
induction, j’ai tous les mois environ un pic de consommation à 7,5 kW (merci
Linky pour cette donnée). L’écart de coût annuel en faveur du 6 kW, une
quarantaine d’euro, ne saurait justifier le stress d’avoir à réfléchir à chaque
instant au risque de voir les plombs sauter. Néanmoins, si vous avez un bâti
RT2005, ou mieux, avec une cuisinière à gaz, passer le chauffage en
climatisation devrait vous permettre de choisir un abonnement 6 kW, avec son
cout réduit et son kW.h légèrement plus bas. Une gazinière avec du butane
40. Suivre sa consommation en ligne
Avec Linky, suivre sa consommation par demi-heure (et
ses pics de puissance, journaliers et horodatés) est possible et je trouve cela
fabuleux. Mais pour y avoir accès encore faut-il être inscrit sur le site
Enedis (gratuit) et, surtout, autoriser Enedis à collecter les données toutes
les demi-heures. A chacun de voir ses arguments pour ou contre, personnellement
je suis pour : Enedis ne me surveillera jamais autant que mon téléphone
portable, ma carte bancaire, ma box voir que ma voiture tant via l’écran
mouchard sur le tableau de bord que par le calculateur. A mes yeux, le suivi ne
me gène pas, en espérant qu’il permette réellement à Enedis de faire des
économies d’énergie, car moi il m’en fait faire. Et si certains veulent
profiter de mon mode de vie pour des études, que grand bien leur fasse ...
Cette option de suivi est cruciale en ce qu’elle autorise à accéder à mes
données à travers d’autres sites. Avant Linky je savais que ma consommation de
vie représentait 37% de ma facture initiale avec 220 kW.h par mois. Avec Linky
et un peu de calcul, je sais que de l’ordre de 20% soit 100 à 120 kW.h par mois
viennent du matériel de cuisine : four (A), table à induction ( ?)
micro-onde ( ?) et le lave vaisselle (A++). De ce coté la, hormis un four
A+ et un lave vaisselle en A+++ , il n’y a rien à
faire, sauf à passer au gaz en bouteille.
J’apprécie énormément le site Equilibre
d’EDF, qui progresse d’année en année, au point de m’être servi de ses données
pour faire mon imparfait calcul seuil mais aussi le DJU.
L’impératif pour y avoir accès, c’est d’être encore chez EDF. Mais le site EDF
est foncièrement plus intéressant que celui d’Ekwatteur
qui est des plus basiques : bas prix du kW.h= zéro service, ça aussi il
faut l’intégrer.
Un autre site intéressant, et hélas
trop peu connu, est Lite : https://www.lite.eco/.
Le préalable à Lite, c’est d’autoriser Enedis à collecter vos données toutes
les demi-heures, faute de quoi Lite ne sert à rien. Vous vous inscrivez sur
Lite (avec votre numéro PDL) et toutes les semaines
vous recevez un petit bilan comme
ci-dessous. Les points verts confirment que vous avez fait le bon choix
d’abonnement, les points rouges qu’il y a des améliorations possibles, améliorations
qui vous sont expliquées une à une via des fiches particulièrement
intéressantes. Même si vous ne vous inscrivez pas, ne loupez pas les fiches,
elles sortent de l’ordinaire, sont aussi précises que précieuses.
Bilan
hebdomadaire. Celui ci me confirme que l’abonnement de base est plus adapté que
les heures creuses, que j’ai trop de matériel en veille. Depuis, avec peu
d’efforts, je suis descendu à 12%.
Suivi
journalier : on observe l’impact du diner en tout électrique, du démarrage
de la clim à 5h30, du sèche-cheveux à 7h...
Evidement, quand c’est gratuit, c’est
que c’est vous le produit. Lite essaye donc de vous fourguer un bilan payant à
19 € dont il est tout à fait possible de se passer. A noter que Lite apporte
aussi des conseils pour le changement d’opérateur mais les tarifs ne sont pas
du tout à jour.
Et enfin, mon truc préféré, le bilan
d’une semaine sur l’autre. Si l’on multiplie 70,8 kW.h consommés par 52 semaines,
on tombe sur 3700 kW.h par an...Je suis bien sous l’objectif de 4500 kW.h, même
si l’hiver, à 850 kW.h de clim n’est pas encore passé : 3700+850 ça fait
4500 ou presque. La comparaison ci-dessous offre d’apprécier une semaine avec
chauffe-eau à effet joule (en jaune) avec une semaine de chauffe eau
thermodynamique (en bleu). Dans mon cas, c’est moins 16% d’électricité
hebdomadaire ; si l’on considère un COP apparent de 5, cela induit que 20%
de la consommation électrique était due au chauffe-eau à effet joule sur cette
semaine. Lite offre donc la possibilité de voir rapidement les évolutions
tangibles de consommation que l’on cerne plus difficilement sur ses factures
Ecrit 2022
Lors
de la dernière hausse de l'électricité, un article m'a interloqué. Alors que
quasi tous les tarifs EDF sont en hausse, un seul est en forte baisse, Tempo,
et pas d'un peu puisqu'il est annoncé à -20% !
http://www.quechoisir.org/actualite-tarif-reglemente-d-edf-u[...]metrie-variable-n98577/
Pour
ceux qui ne le connaissent pas, Tempo facture (en HP/HC)
300 jour à un tarif très bas (jour bleu), 43 jours à
un tarif moyen (jour blanc) et 22 jours à un tarif rouge qui est en journée le
triple du tarif bleu de base. Les tout avec en HC
(22h -6h) des tarifs intéressants. A ceci s'ajoute que les week-ends ne sont
jamais en rouge. En simplifiant les jours rouges sont en décembre janvier
(quand il fait froid), les jours blancs majoritairement en novembre février
(même si ça dépasse sur Mars cette année). Autant les jours bleu et blanc sont
intéressants, autant les jours rouges sont des tueurs.
J'ai donc récupéré mes données de
consommation Linky depuis octobre sur le site Enedis, j'ai
renseigné les jours bleus blancs ou rouges , et fait un
tableau de calcul :
http://maison.electrique.free.fr/Tempo.xls
Pour ceux qui souhaitent
l'utiliser, il faut télécharger la consommation (sur Enedis) entre exactement
le 31/10/2021 et le 6/3/2022, faire un copier coller intégral du fichier
CSV dans la feuille Données Enedis. Sur la feuille calcul, il faut
renseigner le % d'heures de nuit et la consommation annuelle (ainsi que les
tarifs a droite)
Le premier constat c'est que
Tempo me ferait faire des économies substantielles : 85 €/ an pour moi soit
environ 20€/1000 kW.h
De plus, il faut se remémorer
qu'au mois de decembre et Janvier se trouvent les
jours rouges de Tempo, avec leur tarif triple . J'ai
donc créé un « tempo optimisé » qui consiste a passer toute l'année chez Tempo
et à passer décembre et janvier chez le moins cher en tarif de base : Alpiq (on ne peut pas retourner au tarif bleu de base
car le contrat Tempo est prévu pour 1 an )
Le tempo optimisé va me
faire économiser 170€/ an ou 38€/1000 kW.h
Un seul argument en faveur de la
réalisation du calcul : en passant du tarif Digiwatt
base actuel ( quasi le tarif bleu de base) au tempo optimisé, la facture d'electricité baisse de 18% (-24% sur le kW.h / EDF
bleu base)
Je suis donc désormais chez EDF
tempo . A la fin novembre, je passe chez Alpiq (ou TE , c'est quasi pareil), avant de revenir chez EDF tempo au
1er mars (ou avant si plus de jours rouges) : 170€ de gain pour 2 fois 10
minutes sur internet, j'opte pour le nomadisme énergétique . La contrepartie
c'est que je ne suis plus maitre de mon prélèvement : C'était 100 €/mois chez Digiwatt, c'est 132 chez Tempo : EDF, moins tu as de
facture plus tu as de prélèvement !
Donc si vous chauffez votre
maison bien isolée avec un PAC haut rendement ( plancher chauffant), ou mieux avec un poêle ou une cheminée,, que vous pouvez
envoyer la nuit le chauffe eau, le lave linge, le sèche linge et le lave
vaisselle, que vous êtes plutôt cuisine et ménage du week-end , regardez Tempo,
il y a gros a gagner en ce moment. Y compris quand ,
comme moi, vous avez une maison toute électrique (1100 kW.h/an de chauffage,
350 kW.h/an de chauffe eau et 2500 kW.h de vie) . Combien de temps cela
durera t il ? No sé, mais chaque mois chez Tempo,
c'est 17€ de gagné sur Alpiq au prix de la
programmation de l'électroménager en nocturne. Alors tant que ça dure...
Nota : le tarif tempo optimisé (avec Alpiq HC/HP) sera encore plus avantageux si vous avez un véhicule
électrique à recharger la nuit
0
42. le fantastique Thermix
Je dois au forum construire (https://www.forumconstruire.com/)
la découverte de ce formidable outil qu’est thermix
Thermix permet,
sous réserve de connaitre vos besoins énergétiques de chauffage et d’eau
chaude, de sélectionner différentes solutions et de les comparer. J’ai donc
comparé ma maison en l’état ( solution 1) avec ses
radiateurs electriques et son chauffe-eau a effet
joule . J’ai mis en solution 2 la solution mise en oeuvre
avec mes coûts. En solution 3 j’ai mis un chauffage par cheminée que beaucoup
m’avaient conseillé. Enfin en solution 4 une renovation
lourde avec chauffage centrale par pac air eau .
http://maison.electrique.free.fr/thermix.pdf
Thermix donne
un bilan sur 20 ans, les besoins en energie primaire,
les emissions de CO2, un tableau de comparaison des
coûts.
43. Conseils à ceux qui construisent ou rénovent
Quelques remarques qui vous aideront peut-être.
- essayez d’avoir une grande hauteur
sous plafond :
eau
- faire passer les évacuations d’eau,
l’arrivée d’eau et le tableau électrique à moins de 2m les uns des autres, au
mieux dans le même local.
- conserver le plus longtemps possible
l’évacuation des eaux de douche dans son propre tuyau
- prévoir un DWHR
dans la douche dés la construction, c’est plus facile qu’en rénovation
- optez des le départ pour une douche à
économie d’eau.
- montez un ballon plus petit (150l)
mais chauffé en permanence. Ou mieux faite piloter votre ballon d’eau chaude
par un programmateur (pour éviter les heures de pointes). Si chacun prend une
douche rapide (
électricité
- faire passer les évacuations d’eau,
l’arrivée d’eau et le tableau électrique à moins de 2m les uns des autres
- alimenter votre chauffe eau avec un
câblage 5 fils
- gardez de la place dans le tableau
pour mettre un programmateur de VMC
- prévoir la place de la climatisation
et installer le câblage depuis le tableau électrique
- préférer un four a catalyse, car les
fours à pyrolyse sont catastrophiques en phase de nettoyage.
- Si vous en avez la possibilité (et
l’envie) passez à une table de cuisson au gaz butane. Vous payerez 10 à 20 € de
plus d’assurance par an, mais vous gagnerez 50€ par an avec un abonnement
électrique plus bas et vous diviserez le cout du kW.h de cuisine par 2, soit un
gain de 10€/ mois (dans mon cas la cuisine électrique c’est 130 kW.h par mois
ou 20€). Passer au butane en bouteille, c’est plus de 150 €/ an d’économie,
surtout un système de sécurité en cas de risque de coupure électrique et un
investissement bien moindre dans la table de cuisson : la différence de
400 € qui servira à la conception de la ligne de gaz double bouteille depuis le
garage. Les fours à gaz encastrables sont peu nombreux (voir Ubaldi) mais existent.
- même si vous optez pour la table de
cuisson au gaz, amenez quand même une ligne
- commencez avec un disjoncteur
suffisant, du 9 kW et observez votre usage de la maison sur le site Enedis pour
voir si vous pouvez descendre ou pas
- optez pour l’électroménager de la
meilleure lettre. C’est plus cher à
l’achat mais s’il dure, vous vous y retrouverez. Si vous ne pouvez pas
financièrement tout de suite, optez pour le bon coin. Mais attention aux gros
consommateurs : les vieux sèche-linges.
- si vous souhaitez un frigo américain,
allez sur le bon coin. Ils sont tellement lourds que les gens préfèrent s’en
séparer que de les transporter. Généralement les gens sont pris par une date et
sont prêt a le lâcher pour une bouchée de pain si vous
vous débrouillez à le transporter. Attention c’est plus de
- si vous avez opté pour la clim
réversible en chauffage, la réglementation vous obligera quand même à mettre
des radiateurs dans les chambres, mais ils ne serviront que de
décoration : optez pour du bas de gamme d’occasion (10€ pièce sur le bon
coin) et déposez les des que le contrôle du bâti est terminé, revendez les et
transformez leur alimentation en prise (on en manque toujours, a prevoir sur le tableau electrique).
Dans la pire des situations, une panne de clim en hivers, un radiateur à bain
d’huile de 1500w à 30€ chez électro dépôt suffira à palier à toute défaillance
hivernal sur une maison RT2005 ou meilleur. Gagner la place du radiateur dans
une petite chambre, cela change la vie.
VMC
- préférez une VMC
hygroréglable
- faite installer un programmateur sur
la ligne de VMC (ou au moins laissez la place dans le
compteur)
- si vous avez un garage à coté de la
maison, faites cracher la VMC dans ce garage, vous
aurez un local tempéré gratuitement
- oubliez les VMC
double flux qui complexifient le tubage, finissent par s’encrasser et ne
rapportent quasi rien
climatisation
- si vous construisez, que vous êtes
contraint par la RE2020, les climatisations ayant les
meilleurs SCOP bonifieront vos calculs. Notamment les Mitsu
qui offrent de plus d’être moins chargé en gaz ( vu que la charge entre
désormais dans le calcul) : LN25VG sera
l’optimum.
- si vous rénovez, choisissez une clim
avec un SCOP supérieur à 5
- positionnez la stratégiquement en
pensant à la circulation de l’air. Si vous avez un escalier, positionnez-la de
préférence à moins de
- limitez autant que possible la
longueur de tubes.
- disjoncteur courbe D et tout en
câblage 2,5 mm2
Au plaisir de lire vos expériences.
https://www.lepimentetlatoile.com/hosted/lepointenergie/index.php?p=articles&article=1
Le passage sur le site en mars 2022 pour mettre la
partie sur le Tempo optimisé m’offre d’avoir un recul sur l’efficacité des
travaux faits depuis l’achat de la maison en 2018
-
la consommation
électrique a chutée de 57%, passant de 9400 kW.h par an (2018) à 4000 kW.h par
an (2022) (Voir même visiblement 3500 kW.h avec le changement recent du vieux seche linge classe B par un A++). C’est au tarif bleu d’EDF un
gain de 1000€/an.
-
la consommation
d’eau, majoritairement en eau chaude a régressé de 47% passant de 8,5m3/mois
(2018) à 4,5 m3/mois. Gain 250€/an uniquement en eau (2022)
-
grace au Tempo optimisé (2022) le prix du kW.h électricité
a baissé de 21% vis à vis du tarif bleu HC
(2018) : 220€ de gagné par an.
Donc avec 2215€ d’investissement et un
peu de méthode (arrêt des bains, diminution du temps de douche, choix judicieux
du fournisseur d’électricité), il est possible d’économiser environ 1500€
d’électricité et d’eau par an sur une maison tout électrique. Le management bain->douche (200€ de gain),
douche limitée en durée et pommeau à
économie d’eau (spashower 15€ ; 200€ de gain) et
tempo optimisé (quasi 40 €/1000 kW.h)
font partis des actions gratuites, accessible à tous.